Il n'y a pas de conjugaison. »[4]. Langue principale du Mali, elle est aussi, sous des variantes proches, parlée au Burkina-Faso, en Côte-d'Ivoire et en Guinée. Au Mali, où ils constituent le groupe ethnique le plus important, ils sont surtout présents dans le Centre Est à l'Ouest du pays, entre Ségou et Niono (delta central nigérien), dans le Bélédougou (cercle de Kolokani) au nord de Bamako, dans le Kaarta, entre Kita, Nioro et Koulikoro, ainsi que dans la région de Sikasso[5]. Après la réforme orthographique de 1982, on utilise 4 lettres phonétiques additionnelles (2 voyelles « Ɛ/ɛ » et « Ɔ/ɔ », et 2 consonnes « Ɲ/ɲ » et « Ŋ/ŋ ») pour étendre l'alphabet à 27 lettres (à la place des anciens digrammes ou anciennes voyelles diacritées). Elle excite ou calme les âmes… », On retire à l'homme sa partie féminine, et à la femme sa partie masculine, ainsi le sexe est défini auprès de la communauté, des ancêtres et du divin, et donc cela diminue les risques des, Parmi les Bambaras aujourd’hui musulmans dans leurs grandes majorités, certaines familles pratiquent l'excision en ayant oublié la cause pour laquelle ils la pratiquent, ou bien lui donnant d'autres raisons, car n'étant plus sous le prisme traditionnel, Jean-Loup Amselle, « De la déconstruction de l'ethnie au branchement des cultures : un itinéraire intellectuel », in, Chiffres de la Division de la Statistique de Dakar cités dans. En dehors des trois millions de Bambara, il est utilisé comme langue véhiculaire par la majorité des autres Maliens. Les oncles et les tantes sont considérés comme pères et mères. Les langues austro-asiatiques Cette famille assez ancienne est répandue de l'Inde au Vietnam. : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article. Le sunnisme prédomine. Ces sociétés secrètes transmettent ces savoirs occultes à travers un enseignement s’étalant sur une longue période (sept fois sept ans par exemple pour le Komo, puis un nouveau cycle du même nombre d'années). Je m’exprime petit à en famille. D'autre traduisent cette étymologie par "ceux qui ont refusé de se soumettre (à l'islam)". Le Mandé désigne le Mali d'origine : c'est une région … Par contre, il est animé par quatre principes spirituels composant ou déterminant la personne : La circoncision et l'excision, ont pour but de définir symboliquement le sexe de l'individu, né à l'image du dieu androgyne[réf. L'allongement de chaque voyelle est orthographiée par redoublement de la voyelle latine de base avant la même voyelle éventuellement accentuée ou nasalisée. La grande Histoire de la vie comporte des sections qui seront, par exemple, l’Histoire des terres et des eaux (la géographie), l’Histoire des végétaux (la botanique et la pharmacopée), l’Histoire des fils du sein de la terre (la minéralogie), l’Histoire des astres (astronomie, astrologie), l’Histoire des eaux, etc.[réf. C’est par leur intermédiaire que les générations actuelles se rattachent à la source de toute vie. La littérature en langue bambara se développe lentement, du fait de la prédominance du français comme « langue des élites », mais il existe cependant une tradition orale vivante, constituée, avant tout, d'épopées de rois et de héros. Le pantalon est bouffant. C’est par la puissance du verbe que tout a été créé. De cet épisode, les deux frères prendront le nom de « Coulibaly », Kulun-Bali signifiant en bambara « Sans Pirogue » (Kulun = « Pirogue », Bali = « Sans », Négation). Ce groupe comprend principalement, outre le bambara, le dioula en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, le mandinka au Sénégal et en Gambie, ainsi que le maninka de Guinée. Gérard Meyer (avec la collaboration de Jean-Pierre Onattara et Issa Diarra). 5 à 10 minutes par jour suffisent pour atteindre un niveau autonome (B2 d’après la notation du CECRL*) en 2 à 4 mois. Ils réussiront néanmoins à le franchir grâce à un poisson, un silure, qui, selon les versions, se serait métamorphosé en pont ou les auraient transportés sur son dos. Dans une phrase négative, ye devient ma. Les frères Niangolo et Baramangolo venus de Kong et poursuivis par des assaillants atteignent le fleuve Niger mais ne trouvent pas de pirogues pour le traverser. Le bambara existe sous différentes formes. Il convient de savoir se les concilier grâce aux prières, pratiques magiques, aux rituels, offrandes, au respect des interdits et aux sacrifices. De plus, le bambara en tant que langue véhiculaire est parlé au Sénégal le long du chemin de fer Dakar-Bamako, et partout dans le monde dans les milieux de la diaspora malienne. L’ensemble de la force de travail et des ressources dont dispose la famille étendue est mobilisé pour la culture du champ commun ("forobaforo"). Dans la spiritualité bambara, le divin présente des aspects multiples, chaque aspect étant bien déterminé, (hypostase). nécessaire][15]. Ils formaient le « Royaume bambara de Ségou » d’Afrique de l’Ouest. Les Bambaras portent un bonnet en forme de gueule de crocodile, le bamaba deh. Beaucoup de leurs épopées sont très anciennes, la tradition les fait remonter pour certaines aux temps de l'ancien Empire du Mali. bambara appartient à la grande famille de langues mandé, et la plus petite de la famille langues mandingues. Salutations entre Mamadou et Oumar Exemples : I ni se Umaru = Bienvenue , salut Oumar (Oumarrevientde voyage) Nba ni se La dernière modification de cette page a été faite le 17 décembre 2020 à 11:18. En particulier, ils peuvent, à l'appel des vivants, les aider à vaincre les difficultés. Cette tradition orale se transmet par les griots, qui sont à la fois des conteurs, des chanteurs et des livres d'histoire humains qui ont étudié l'art du chant et du récit pendant de longues années. Pour les Bambara, comme dans la plupart des traditions religieuses d’Afrique noire, il existe un seul et unique Être Suprême, que les Bambaras appellent : "Maa Ngala" (litt. maître de tout) l'éternel, créateur de tout ce qui existe, demeure dans le ciel et échappe à l’intelligence humaine. En cas d'élision vocalique, des signes apostrophes (non diacritiques) conservent l'information tonale de la syllabe élidée. Elle amplifie, abaisse selon sa charge. Les jeunes hommes célibataires habitent la même chambre. Ils sont aujourd’hui majoritairement musulmans, il y a quelques petits groupes chrétiens. Chaque femme habite une chambre. Ces langues d'Afrique de l'Ouest présentent un continuum linguistique, c'est-à-dire que même les variantes les plus éloignées restent mutuellement intelligibles et qu'il n'y a pas de limites géographiques claires entre chaque dialecte identifié. À la différence des religions révélées, dans la tradition bambara, le rapport de l’homme avec Dieu ne s’établit pas directement. Pour retrouver une langue si vous ne connaissez pas sa famille, utilisez la fonction Edition, Rechercher de votre navigateur. Le bambara utilise des postpositions, comme bólo, qui indique la possession, lá qui a une valeur locative, etc. Au début du XXIe siècle, les Bambaras sont majoritairement musulmans. En général, par l’entremise d’un être fabuleux (esprit, animal, phénomène d’ordre atmosphérique ou astronomique), il en a reçu certaines connaissances qu’il transmit à sa descendance. Également pour la religion traditionnelle africaine, en plus du rôle des intermédiaires, l'être suprême a tout mis en place dans la création pour que l'homme puisse subvenir à ses besoins. Chaque homme marié constitue un pôle autour duquel gravitent une ou plusieurs épouses et définissant le « ménage ». Elle réalise la famille élargie constituée par le vieux père ou le frère aîné (le "jà" ou "dutigi"), son/ses épouses et enfants, ainsi que pour ses fils/frères cadets avec leurs épouses et enfants. Les filles (jeunes filles et adolescentes) habitent aussi une chambre à elles. À partir de l'exemple du Bambara, ce texte fondateur illustre la démarche de « déconstruction de l'ethnie », un courant significatif de l'anthropologie contemporaine[3]. Au XIXe siècle, les royaumes bambaras du Kaarta et de Ségou, créés par les deux frères Niangolo et Baramangolo, de patronyme Coulibaly, qui, selon la légende, seraient originaires du nord de l’actuel Côte d’Ivoire. terminées par une consonne) ; la présence du Le travail des femmes et des enfants est donc très important. À la différence des religions révélées, le sacré n’est pas limité à Dieu et aux Hommes. En réalité, les Bambaras sont les plus nombreux du groupe Malinkés, Mandingues. En France, le bambara est enseigné à l'INALCO[6], à l'École normale supérieure à Paris[7] ainsi que dans des centres sociaux[8] et des associations[9],[10],[11]en région parisienne. L'initiation est une obligation pour devenir un Komotigui, titre donné à ceux et celles qui ont atteint parmi les plus hauts niveaux dans la sphère religieuse, donc dans la connaissance spirituelle. Les membres de la concession se répartissant dans les cases en fonction des critères d’âge et de sexe. Dans la génération suivante on retrouve les "denw", ceux ayant le statut d’enfants, c’est-à-dire ses propres enfants et ceux de ses" dwaninw". Au fil des contacts avec différentes cultures, l'habillement bambara intègre des apports divers. La tradition orale représente donc tout un corpus de savoirs qui se transmet de génération en génération et qui a pour fonction d’expliquer le monde, l’histoire, les rites, la nature environnante, l’organisation sociale, les techniques, les relations humaines. Elle est la principale langue maternelle du pays (46 %) et la plus parlée (82 %)[2]. Bambara, also known as Bamana or Bamanankan is a lingua franca and national language of Mali spoken by perhaps 15 million people, natively by 5 million Bambara people and about 10 million second-language users. En donnant à l’homme le verbe, Dieu lui a délégué une part de sa puissance créatrice. Les Bambaras vivent traditionnellement de l'agriculture, alors que les troupeaux de bovins et d'ovins sont confiés aux pasteurs Peuls. Ses caractéristiques les plus saillantes, par rapport au français, sont : i) la quasi-inexistence des syllabes fermées (càd. « w » se prononce généralement comme en anglais (ex. nécessaire]. Le bambara, appelé bamanankan par ses locuteurs, est une des langues nationales du Mali. L’élément principal de ces solidarités s’exprime dans la vie familiale. Elles se percent le nez pour y ajouter un anneau d'or, d'argent ou de cuivre. Dans la famille traditionnelle, les bénéficiaires des positions élevées imposent une distance sociale aux autres par des rapports d’autorité (père-fils ou aîné-cadet par exemple) et d’étiquette très forts (beaux-parents et gendre par exemple). Les petits enfants habitent dans la chambre de leur mère. Sur le plan de la division sociale du travail, l’homme et la femme s’acquittent l’un et l’autre des travaux agricoles mais les tâches ménagères demeurent l’apanage des femmes. Cet article concerne le peuple bambara. Les Bambaras pratiquent la scarification du visage et du corps. Le Corpus Bambara de Référence fait partie d'un macro-projet Corpora Mandeica qui regroupe des corpus de plusieurs langues mandé, c’est un corpus massif de textes annotés en langue bambara. Les arts bambara n'ont cessé de se transformer au cours du temps[11], et en particulier dans la seconde moitié du XXe siècle et au XXIe siècle, non seulement dans les arts visuels mais aussi dans le domaine musical[12] : la musique actuelle au Mali compte ainsi des chanteurs en langue bambara, dont, il y a quelques années, Ali Farka Touré et la reprise de son Bèrèbèrè (« s'entr'aider ») par Idrissa Soumaoro[13]. Sa vie religieuse consiste à avoir une attitude active permettant d’influencer le cours des choses en maintenant ou en rétablissant l’équilibre avec les « âmes-forces ». C'est sa responsabilité d'accorder aux ancêtres et aux esprits ce qui leur est dû, plus particulièrement à travers le respect des interdits, des lois et des offrandes. Après le "dutigi", viennent ses frères puînés, "dwaninw". Dieu est généralement considéré comme trop éloigné de par son essence divine supérieure, des hommes, pour que l’on puisse lui vouer un culte direct. Elle perturbe, rend fou. La conception religieuse traditionnelle bambara est difficile à définir. Les langues hmong-mien Cette famille est en voie d'extinction et est composée de deux langues : le hmong ou miao et le mien ou yao. Chaque famille étendue ou « grande famille » utilise un espace physique unique bien déterminé appelé concession, clôturé ou non, où elle demeure et consomme les repas. L’interdit. Cela prolonge généralement les salutations. Liliane Prevost et Isabelle de Courtilles. Les enfants sont répartis par sexe et par âge. Elle amplifie, abaisse selon sa charge. Une trentaine de langues est parlé au Mali, dont une dizaine par plus de 100 000 personnes. Chacune des sept voyelles peut aussi être nasalisée et l'orthographie latine les transcrit alors avec un digramme : an, en, ɛn (ou èn en 1930), in, on, ɔn (ou òn en 1930) et un. Hommes comme femmes se font faire trois balafres de chaque côté des joues. Le plus souvent, chaque consonne correspond à un seul son. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Dans les temps reculés, les Bambaras pratiquaient parfois la déformation du crâne. En milieu bambara, il n'y a pas de rupture entre les vivants et les morts. Le théâtre bambara traditionnel est le kotéba. Les Bambaras (bambara : Bamanan ; pluriel, Bamananw, Bamana ou Banmana) sont des Mandingues de l'Afrique de l'Ouest , établis principalement dans le Sud de l'actuel Mali , également dans l’Ouest du Burkina Faso et au nord de la Côte d’Ivoire où ils y sont appelés Dioulas : ce qui signifie commerçants en langue mandingue. bambara-langues nationales (Dumestre 2003 : 9).