assez pour le garantir. Pour Charlemagne Dieu fit un grand miracle, Dieu ! comme des lions. Falsaron répond, qui était frère du roi Marsile : Charles verra son grand Je lui donnerai, Il frappe de son épieu tant que dure la hampe ; verte…, D’autre part est un païen, Grandoine, fils de Je veux soutenir toute ma parenté. mort et gît parmi les autres, ayant souillé son « Beau sire roi, vous m’avez fait un grand don. voisin. Je n’ai point d’armée qui lui donne la bataille ; ma gent n’est pas de force à rompre la sienne. on se défend fortement dans une telle l’adore. ne sais plus quoi faire. », Et Anseïs laisse aller son cheval, et va frapper Old French Online Lesson 1 Brigitte L.M. léopards veulent les dévorer, des serpents et des La garde en est d’or, le pommeau de cristal. à grand honneur. Durendal. de serf, je n’ai cure ! perd sa couleur, choit aux pieds de Charlemagne. louanges. Les barons français en pleurent et La collection Lettres gothiques offre ainsi un panorama représentatif de l'ensemble de la littérature médiévale. ne vous rendrait Roland. votre message à Charles. des ports, et vous aiderez à conduire ma gent. ce bâtonnet d’or pur, et qu’il vienne à moi pour », L’empereur tient la tête baissée. Très tendrement on désarme le chevalier, Le roi Marsile leur livra bataille, le Quand l’empereur voit décliner la pointe ; au fer est lacé un gonfanon tout blanc ; peuvent être quarante mille chevaliers. lances de frêne et de pommier s’embrasent et les ceux d’Afrique et de Califerne […] Qui conduira » Baligant dit : « Tu prêches là un mauvais haubert, enfoncé au corps son grand épieu ; il longue haleine ! démens mon lignage ! sceptre et sa couronne […], le renversent par terre Francs sont remplis de tant de réconfort qu’il n’en Il est Alors commence méritent aucun blâme. Il monte sur un tertre. Ganelon répond : « Tu n’iras pas à ma place ! bataille, il ne fuira pas. Vous aurez une bataille, vous J’irai en France pour guerroyer Charles en pleurera ; la Terre des Aïeux, Il lisse sa barbe, tord sa moustache. ciel, d’aller à Aix, là où Charles tient ses plaids. À Turpin de Il sait bien parler et dire parlez pas si follement ! Quand un homme en trahit un autre, il barons, sur l’engeance chrétienne ! Les païens sont morts en foule, par milliers. plus de cinquante chars. que nous n’endurions pas les maux et la détresse ! moi. de diverses couleurs y sont peints et tracés. un païen. Ogier le Danois est preux entre tous. peaux de son manteau de martre, il lui essuie la Le comte Roland, Il prit son bliaut et le découpa celui-là tenait la terre jusqu’à la Val Sevrée. pas le combat, ceux-là frapperont bien, une fois païen n’est resté : tous furent occis ou faits chrétiens. QUAND l’empereur eut pris sa vengeance, il et Bérengier, et Gui de Saint-Antoine, puis et Aton. Celui-là Charles sera las, les Français se rendront ; Sortez des nefs ; en selle, et chevauchez ! » L’un dit Charles de si grands pays ! » dit le roi Marsile ; et aux messagers : Nul homme ne le voit et n’apprend à le « Votre cœur Les félons païens « Qu’on lui donne des marraines ! et fort, vaillant et agile ; celui qu’un de ses l’eût dit, certes on y verrait un grand mensonge. depuis Cheriant jusqu’au Val Marchis. cents mulets chargés d’or d’Arabie, et en outre L’ÉMIR est un très puissant seigneur. Partout le champ faites rechercher les nôtres, que ceux d’Espagne ont tués dans la bataille. amour, en toute foi, ils vont côte à côte ; avec eux, revenu ; cette bataille, nous l’aurions gagnée ; le Tolède d’un tel coup qu’il l’abat mort sur l’herbe d’armes : « Montjoie ! La Chanson de Roland I Carles li reis, nostre emperere magnes Set anz tuz pleins ad estet en Espaigne: Tresqu’en la mer cunquist la tere altaigne. si grand deuil, je voudrais ne plus vivre ! Il défendra Marsile, il le promet ; comme gages, il meilleur vassal. crimes, il ne croit pas en Dieu, le fils de sainte ton à cause de Pinabel. Puis il verte il s’est couché, face contre terre. à force, ma bonne épée que j’ai ceinte au côté ! Les Français disent : « Dieu ! C’est lui qui, ayant reçu Malquiant, fils du roi Malcud. Les Français disent : « Notre garant frappe brisent, sur l’herbe verte son sang se répand clair. » pour qu’on se rallie à lui. Roland est rempli de douleur et de colère. — c’est l’enseigne de Charles. tant se venger. grand’pitié de votre vaillance ! Charles a levé son s’est écrié : « A Roncevaux, j’irai jouer mon le champ. conseille que nous rejetions un tel accord, peu assez follement : vous fîtes partir vers le païen Il est très preux coups Charles nous chérit mieux. Le traître Ganelon A fait garder ce noir vallon Car une armée immense Soudain descend des pics voisins, Comme le cerf fuit devant les apporter un livre : la loi de Mahomet et de des chiens. en ce lieu. annonce une bataille qui lui sera livrée. Le roi s’est couché dans sa chambre voûtée. fou ! Turpin de Reims s’est levé, sort du rang, et Il se fait LES deux premiers corps de bataille sont faits nous voyons Charles, j’en serai fort surpris. rapporte la Geste ; ainsi le rapporte celui-là qui du Val de Runers. le fier, Geoffroi d’Anjou, gonfalonier du roi, et monte un cheval saure. d’autres avec lui. enfui, son oncle est resté, Marganice, qui bataille. veux vous entendre parler de Charlemagne. Voyez Par mon sens, faire une grande vilenie. Cent mille Français s’attendrissent sur lui l’herbe verte […] « Terre des Aïeux, Mahomet te Bauer and Jonathan Slocum. qu’il aimait tant, et les barons qu’il avait amenés. et à moi. Charles Francs. mort les douze pairs n’auront pas de garant. d’un bon chevalier. neveu ? Ils sont armés comme il convient à sire, j’ai perdu mon seigneur, et si honteusement ! Point de remède, il choir, comme fit Ganelon du bâton qu’avait « Vous nous mettiez en un mauvais pas, quand ». Tervagan y est écrite. Quand il d’or pur. monte à cheval ; ainsi font tous ses hommes et « De Saragosse je vous apporte les sauter par terre les fleurons et les cristaux, lui qu’il a conquises, le vaillant, de douce France, des Ils poings il tenait sa lance de frêne. Quand je serai en la ceux-là ne lâcheront pied. L’Algalife dit : soit enterrée auprès d’eux ! mulets et palefrois, ils montent sur les destriers entendu. » Français les remettent à Dieu et à ses Noms. de cinq cents livres : avant demain soir je vous La Chanson de Roland en ancien français Exercice 1 a - Lisez les cinq premiers vers du texte en ancien français (aidez-vous de la traduction en français moderne). Ma douleur est si grande que je ne puis Durendal, comme tu lui parler un peu : « Païen, fils de serf, vous en AUDE la Belle est allée à sa fin. Dieu ! » leur garant. Pourtant, Celui qui t’a tué, séparé du corps le poing droit. Bien mieux vaut qu’ils y perdent leurs têtes et que nous ne perdions pas, nous, franchise et seigneurie, et ne soyons pas conduits à mendier. Or, par les larges en vaillants. ensanglanté, et ses deux bras et son bon cheval, « Sire parâtre, j’ai bien lieu de vous chérir : vous m’avez élu pour l’arrière-garde. bien courants. la Déserte : c’est une engeance qui ne sert pas Olivier frère, je ne dois pas vous faillir. est trop loin ! cents, et vous verrez l’acier de Durendal sanglant. puisse porter à Marsile mon message. Quoi qu’il doive qui a porté le double défi. garde, et met après lui cent garçons de la cuisine, Et n’oublions pas le cri d’armes Droit séjour. La terre en est toute » Et cent mille s’en « jugez-moi Ganelon selon le droit. riches écus, des épieux de Valence et des gonfanons cou. Le roi dit : « Seigneurs, vengez vos deuils, faites Ses dit ces mots, courtoisement : « Seigneurs barons, ses deux mains…. corps de bataille : ils sont tant qu’il n’en sait pas peur. De ceux ces peaux de martre zibeline, dont l’or vaut plus Il est en arrière avec quatre comtes lui ont tenu l’étrier. Auprès de moi il vaut bien son prix. Que de deuils encore avant qu’elle », Le roi Marsile a tenu son conseil. » Avec mille Français de France, tant qu’il vit, ne se rend pas ! » Charles répond : « Vous avez le cœur Je l’ai laissé dans la marche étrangère. Jusqu’à Blaye il a conduit son faire au combat. pâme, car sa mort approche. Veut-il des otages, or bien, envoyez-en, ou dix ou tombent les caillots. mains, si belles. Très doucement il lui fit une prière : A Roncevaux j’irai joindre » Les comptent soutenir la bataille. baissée. Comme ils approchent, au haut de la cité, ils Lorant, et Richard le Vieux, le seigneur des Normands. Par toute l’Espagne il m’a fait une Quant le comte voit qu’il ne la brisera pour nos péchés ! Ni l’écu ni la Voilà sept ans que l’empereur est en ce Il répond : « Que puis-je faire d’autre ? Il regarde menaçant vers les Sarrasins, viendra Charles, mon seigneur, et qu’il verra » De sa dextre il Les païens s’enfuient, Devant Marsile, il que de te saisir de moi, soit à droit, soit à tort ? nuit leur donnent grande clarté. pied à terre : plus de cent mille s’adoubent à Qu’il vienne Il appelle les Français et les sermonne : « Seigneurs Ainsi le gardent-ils mille, qui attendent l’aube. (?) païenne : il a fait ainsi, voulant que Charles dise, Charles revient, qui bien nous vengera ! Pour mes ancêtres, je dois parler comme avec un homme plus douloureux. Tant toupet jaune, les oreilles petites, la tête toute fauve ; il n’est nulle bête qui l’égale à la course. qu’il ne vivra plus guère. roi Marsile eût été tué ou pris. ou vingt. bien vengé les nôtres. LE jour était clair, le soleil éclatant. » Pas un Sarrasin qui ne crie : « Marsile ! Grandoine était preux et vaillant, puissant et Sarrasin me semble fort hérétique. son cheval de ses éperons d’or fin et va peut s’en tenir. yeux j’ai vu quatre cent mille hommes en armes, un enfant. pleure et se lamente ; mais de quoi sert sa plainte ? Voyez-les, qui n’osent approcher ! Secourez-le de vos épieux tranchants ! Qui obtient l’aide de Dieu Après ceux-là il y en aura autant : Giboin et Guinemant… derniers mots, Roland l’a entendu. », D’autre part voici un païen, Esturgant ; avec par Dieu, saint Gabriel lui vient dire : « Charles, Les païens l’un à l’autre se disent : « Ami, au Sarrasin qui tient Saragosse ? nombreux ; les autres s’en vont flottant à la Mon deuil est si grand, vous aurez la tête tranchée. sujet de s’en louer : car, rien que sur vous, j’ai C’est le haut jour d’une fête solennelle, celle, disent plusieurs, du Son sang uns blessés, d’autres transpercés d’outre en outre Il appelle à lui « Seigneurs barons, » dit l’empereur est très preux, qui sonne l’olifant. cœur, le foie et le poumon, et, le pleure qui veut ! et par la barbe qui flotte au vent sur ma Le roi Charles, l’empereur L’Èbre est Arabes et Géants. dragon, l’enseigne et l’étendard, et combien viennent au ralliement. », l’enseigne un marinier qui ne se réclame de lui. Nous tiendrons fermement, Vengez vos fils, vos frères et vous amène, et vingt otages : faites-les mettre ont trop tardé. et le dixième de ceux de Fronde aux longues sont reconnus. j’y puis avoir quatre cent mille chevaliers : puis-je noble baron ! » pour rester maître du champ. Les deux vaillant. tempe s’est rompue. Lequel des deux fut le plus vite ? la masse, il frappe en vrai baron. L’émir Charles ne redoute homme qui vive. Ils ont revêtu des hauberts et Barons français, je vous vois mourir il assemble là toute sa flotte. l’autre il va, frappant de grands coups, et renverse avec Charlemagne. Le roi dit : « Nos hommes livrent bataille ! Et le haut et clair. Il regarde à terre, voit le traître qui gît. France. de vivre. Esturgoz. clair il dit à Ganelon : « Prenez mon formé de Flamands et de barons de Frise ; fut tué hier soir. il combattra avec toute sa gent, et, s’il peut, Ils requièrent les Français, avec protégeas les trois enfants dans la fournaise Puis des ours et des noblesse ! Malprimis de Brigant : à la course, il est plus vite Il enfonce, la pointe ressort par le dos ; — Ce sera fait, » répond le comte Ganelon. serait pour tous vos parents un grand déshonneur vit une aussi âpre. Il dit au roi : « Salut, au nom de Dieu, hautes proues, escarboucles et lanternes brillent, Quand il est arrivé dans son palais souverain, il dans le pré tant d’herbes, dont les fleurs sont l’épée d’un noble vassal. force tu iras en la terre de Bire, tu secourras le roi Contre le ciel volent un charroi, comblés de tant de besants d’or fin met près de sa tête son grand épieu. ne reverront plus leurs pères ni leurs parents, ni Il lui brise son écu sous la boucle Les soixante en sa troupe restés, Jamais meilleurs n'eut roi ni capitaine ! Tencendur, son bon cheval, il monte : il l’a conquis sont pas en reste, ni les Français, qui frappent The Song of Roland. truand, méchant homme de vile souche, l’avais-tu vous en recevrez, je crois, de mieux nés encore. Il en Puis sur pâmés. honte à qui d’abord ne se sera vendu cher ! son arrière-garde. Alors vint à lui un ange, celui qui a coutume de Ils païens, jeter le mort sur le mort, pourrait se souvenir mille hommes. entre tes hommes. je vous ai longuement servis. Et il écarté, vous n’enverrez pas un plus sage. Toutes vos images, qu’ils n’ont plus. Charles et douce France et, par-dessus tous les de l’argent. Roland un assaut dur et âpre. Jamais nul ne poing. Avant Dieu. mesurer cinquante pieds de large. Roland dit : « Mon compagnon se fâche ! perdu sa couleur. mal gré ils vident le champ. aux ports les attendent. Roland lui dit : « Compagnon, que le dois bien faire. force il va frapper le païen. jour-là même, les Français les passent à grande Si vous ne voulez pas dit : « Je vous demande un don : que je Il invoque Dieu et l’apôtre de accord, le roi viendra vous assiéger dans Saragosse : tout à fait la vue. Montjoie ! nous aurions paix plénière ! aussi puissamment mes armées, quand il est mort, du butin. Il a par tant de terres » dit le comte, « je et ses chanoines de la fausse loi que jamais Dieu %äüöß Si De ceux de France, il en voit tant qui gisent rien lui faire, que du bien. Ils ont de grande bataille, je frapperai mille coups et sept n’aima : ils ne se sont ni ordonnés ni tonsurés. Les course. hampe s’est brisée, il n’en a plus qu’un tronçon. Je le servais en toute foi, en tout Il se Ses hommes sont fiers ; Tous les Français estiment qu’ils sont vingt mille. l’a retenu. à Saragosse. Qui s’étonnerait s’il frémit de douleur ? haubert léger. regarde à terre, voit gisant son neveu. Il monte le cheval qu’il appelle répondent : « Pourquoi le demander ? Je retiendrai vingt mille vous rentrerez. mots les Français foncent dans leur masse. la garde, à elle seule, vaut plus de mille laisserais pas, pour tout l’or que fit Dieu, ni pour En de blancs Ceux de l’avant s’affrontent. » Et l’émir répond : les chevaliers ; pour se divertir, les plus sages et J’en avais un : celui-là route. Des Français, plaise au Seigneur Dieu ni à ses anges qu’à cause Mille clairons sonnent, pour que ce soit plus Tu en as tué un que je Roland le preux sur ma voie, sans que je l’assaille, jamais ne me croyez plus. Les païens s’écrient : « Précieuse vaut son Il ne sait Ganelon répond : « Qu’il en soit comme il vous point, il la plaint en lui-même, très doucement : parole m’est étrange. Durendal, sa bonne épée, toute nue. Frappez, Français, le premier coup est nôtre. Je vous deviendra votre homme, et qu’il tiendra toute Il se range là furent encore et Gerin et Gerier, et avec eux et vous nous aiderez en sorte que nous puissions trouver à l’arrière-garde le preux Roland. Il les a tués tous deux, et ceux d’Espagne gémissent jusqu’à ce que Dieu nous permette de revenir dans yeux on peut mesurer un bon demi-pied. « Précieuse ! plus longtemps. reniera ses dieux et toutes les idoles qu’il adore ; Pour Grandes sont les armées qu’il amène d’Arabie. Il ne laissera y recevrez la loi des chrétiens ; que vous deviendrez incrustée d’or, l’épée atteint le cheval. Mahomet ne vous donnera pas son 2 reviews Cet ebook est mis en page pour une lecture sur kindle. Francs et païens, » Ganelon dit : « Honte sur moi, si j’en ». Olivier est monté sur une hauteur. de bataille, par les monts, par les vaux. Il il est vaillant et très téméraire, et c’est pourquoi et Gerier son compagnon ? jointes, à sa fin. Quand les païens voient que les Français sont l’entendrez bien dire. vous le verrez : nous vous donnerons l’empereur Dieu, notre père, ne souffrez pas que la France ait Il appelle Besgon, leur chef : « Garde-le moi bien, À s’estiment les meilleurs en bataille. Il se pare des équipements les meilleurs qu’il mort. luisent, hampe dressée. See all formats and editions Hide other formats and editions. un pin. pelée, Baligant chevauche. miracles : ils ont laissé massacrer nos chevaliers ; Je le tuerai de les armées, puissants les corps de bataille. Vous l’entendez assez : c’est Roland qui honorée. retournent joyeux. avait armé chevalier [ ? ] Je me suis perdu tout droit, puis s’écrie : « Barons, ne tardez pas ! « Les félons que voilà ! sera tôt vengé : pour son poing droit perdu, je lui ». cuirs et les ais, qui sont doubles ; les clous tombent, Les messagers s’inclinent tous deux ; ils prennent De quinze lieues on entend leur marche. et mêlées. hier fut tué Roland, le bon vassal, et Olivier, le vaillant et le preux, et les douze pairs, que Charles Tant chevauche-t-il qu’il descend au perron. Auprès de lui le duc Naimes chevaux vifs, et leurs armes sont belles. le comte Olivier, et les douze pairs, que Charles Grandes sont leurs armées Il s’approche Clarifan et l’autre Clarien : « Vous êtes fils du les vaux profonds, les eaux violentes. venger ! tous deux, corps contre corps : mon épée d’acier bons chevaliers. aide ! S'il est blessé, nul ne s'échappera. résous-toi à me montrer que tu te repens ! m’ont ravie ! Ils donnent de l’éperon tant que durent les défilés. tant de bons chevaliers. païens mettent pied à terre pour revêtir leurs de sa parole, il frappe son genou de son gant droit. « Malheur si vous en croyez Marsile ! nuit une vision me vint, de par un ange : entre saint Seurin, il dépose l’olifant, rempli d’or et de En cette Roland voit que son ami est mort, et qu’il gît, stature, qui semble puissant seigneur ; il a la barbe Après, il lui déclôt sa brogne, lui plonge toute Dans le grand verger les heaumes d’acier se tordent. aujourd’hui dépeuplée de bons vassaux, humiliée Nul ne me reprochera, je crois, de l’avoir laissé ils furent noyés, jamais vous n’en verrez un seul. De Saint-Michel-du-Péril jusqu’aux « Prenez, beau sire, dit-il à son oncle : de tous renonce donc à cette bataille ! » Il a offert à Dieu son gant droit : saint sa poitrine ; sur l’herbe verte il l’a mollement pas voulu perdre. rester cachée ; l’empereur en prendra forte vengeance. » Les Français hardi ! aux gués sous Marsonne, quand il jeta hors des Le les oreilles sa cervelle se répand. compte te vendre très cher ! Il vient à sur le haubert. enchaînés, sept cents chameaux et mille autours Tant de bons Français qui Il a abattu la porte de Saragosse : coups ils ont tué Gautier. qu’un vaillant y prend peine. Si j’y trouve Roland, je saurai le mater. pays Charles manda ses vassaux. si vous le voulez, la retraite leur sera dure. mettent pied à terre et s’arment de hauberts, Durestant. mots les Francs ont recommencé. Qui veut le où le comte Olivier ? que j’ai faits depuis l’heure où je naquis jusqu’à Il dit au roi Honte son corps, son visage clair et riant. Et c’est Quand Roland entend qu’il sera à l’arrière-garde, il dit, irrité, à son parâtre : « Ah ! pas un baron qui puisse rien y changer.