Mais elle va connaître l’échec. En Allemagne, Guillaume II accélère le développement de la marine de guerre, provoquant une course aux armements avec l'Empire britannique. Ainsi, jusqu'en 1908, les grandes puissances parviennent à contrôler les petits États turbulents et instables de la péninsule[87]. Résumé de l'impact à la fin de la Guerre de 39-45 et des conséquences majeures du conflit international sur le plan humain, matériel, politique, économique et financier, militaire, scientifique et technologique et environnemental. Même si le contexte international du printemps 1914 laisse entrevoir aux intellectuels le déclenchement à court terme d'un conflit à l'échelle européenne[1], c'est l'assassinat de l'héritier du trône impérial et royal, François-Ferdinand d'Autriche-Este, qui ouvre le « troisième chapitre des guerres balkaniques », selon le mot du chancelier allemand, Theobald von Bethmann-Hollweg, qui affirme en mars 1914, qu'il deviendra rapidement un conflit européen[2]. LA PREMIERE GUERRE MONDIALE LES CAUSES DE LA PGM LES RIVALITES EUROPEENNES Les colonies Les grands Etats européens (France, Royaume-Uni, Allemagne) se disputent les derniers territoires à coloniser. Les Causes de la Deuxième Guerre Mondiale Causes no1 La première et la principale cause de la Deuxième Guerre Mondiale est Adolf Hitler. En 1914, au moment où l’humanité commençait à tirer un réel profit des avancées de la Révolution Industrielle et au moment où l’Europe était au summum de sa puissance un conflit éclata sur le vieux continent. Ainsi, Nikola Pašić, premier ministre du royaume de Serbie, apprend la nouvelle alors qu'il est en déplacement au Kosovo, et organise la réponse serbe diversement, durant le mois de juillet 1914 : dans un premier temps, le cabinet serbe ne doit pas modifier son programme et envoie des condoléances à Vienne[10] ; puis, dans un second temps, à partir de la prise de position hongroise en faveur du conflit, au milieu du mois de juillet, le président du conseil serbe prépare la réponse serbe à une réaction austro-hongroise ; enfin, la réception de l'ultimatum le 23 juillet ouvre la dernière période politique de l'action de Pašić, inquiet devant la montée des menaces[11]. En Afrique une force britannique prit possession du Togo en août 1914. Le bilan humain La première guerre mondiale aura fait 10 millions de morts en Europe, dont 1.4 million en France et 2 millions en Allemagne. Sur le plan économique on imposa à l’Allemagne de payer 132 milliards de marks or. Comment faire une demande de retrait du diplôme de Baccalauréat ? Les minorités nationales Les empires d’Autriche-Hongrie, de Russie et d’Allemagne doivent faire face aux revendications de La Russie n'est pas en position favorable, sur les plans politique, économique et militaire, pour s'engager dans un conflit avec le Reich. Introduction. À partir du coup d'état qui porte au pouvoir la dynastie des Karageorgévitch représentée par Pierre Ier de Serbie, le gouvernement de Belgrade s'éloigne de la dépendance autrichienne. Ce conflit qui est aussi appelé la « Grande Guerre », est l’aboutissement des longues tensions qui minaient l’Europe et qui faisaient planer le spectre d’un embrasement total. Depuis, les historiens travaillant sur les causes de la guerre se placent dans l'ensemble des traditions de l'historiographie. Ainsi, les tentatives allemandes de pénétration économique et politique dans l'Empire ottoman (renouvellement de la concession du Bagdadbahn, ou encore demande de concession de territoires en Mésopotamie, à des fins pétrolières ou agricoles) renforcent les antagonismes anglo-allemand et germano-russe[113]. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. En effet, en dépit du soutien résolu de l'état-major turc, formé par la mission militaire allemande, l'influence allemande dans l'Empire ottoman décline dans le courant de l'année 1913, faute d'argent pour accéder aux besoins financiers turcs, selon le mot de Guillaume II lui-même[49]. Rapidement, la liberté de ton de la presse serbe, alimentée par la fin de la censure, permet le développement de campagnes de presse nationalistes, dirigées contre la double monarchie[85], permettant à un observateur, le général français Max Ronge, de définir la Bosnie-Herzégovine comme une « région politiquement infestée »[86]. Devant la controverse générée dans le monde des historiens allemands, Fischer se trouve obligé de dresser un tableau de la période précédente. La première guerre mondiale fut une guerre différente de toutes celles qui l’ont précédées. Les conséquences de la Première Guerre mondiale La guerre prit fin en novembre 1918. INTRODUCTION L’attaque allemande contre la Pologne dés septembre 1939 déclenche la seconde guerre mondiale. Situation avant 1914 1914 1915 1916 1917 1918 1919. Le Royaume Uni et la France sont les deux plus grandes puissances coloniales. A gauche : le bolchévisme et le communisme 2. Ces deux États doivent aussi compter avec les ambitions italiennes en Albanie, faisant de ce royaume, un acteur important de la politique balkanique[100]. La seconde guerre mondiale a influé sur la situation politique de l’Afrique Occidentale. De plus, il insiste sur la crise de débouchés que connaît le Reich dans les deux années précédant le conflit et sur la concurrence des autres pays européens, entraînant, selon Fischer, une division au sein des élites allemandes sur la position à adopter pour y faire face. Après avoir obtenu de la Porte, le 26 février 1909 la reconnaissance de son annexion, à la suite de longs marchandages[93], portant notamment sur la quote-part de dettes turques allouée aux sandjaks de Bosnie et d'Herzégovine, la double monarchie obtient, le 31 mars 1909, de la Serbie, isolée, la reconnaissance du « fait accompli »[105]. Le jour même, Londres déclare la guerre au Reich[38]. Cependant le règlement de ce conflit a fait beaucoup de mécontents qui seront à l'origine de la 2 e guerre mondiale. La double monarchie, sous la direction militaire de Franz Conrad von Hötzendorf[68], prévoit elle aussi une augmentation substantielle de l'armée commune et des unités territoriales des deux parties de la monarchie, entraînant une hausse du budget militaire, porté à 250 millions de couronnes[69] ; en effet, Conrad, proche de François-Ferdinand, souhaite donner à la monarchie des moyens militaires à la mesure de sa place au sein des puissances européennes et accélérer la mutation de l'armée austro-hongroise[68]. La Première Guerre Mondiale est remportée par la Triple Entente, dont la France, contre la Triple Alliance, dont l'Allemagne. Cependant, dans le cadre d'une politique voulue par Guillaume II, les dirigeants du Reich poursuivent sa politique expansionniste aussi pour des raisons de politique intérieure, espérant fournir à une population en constante mutation un dérivatif aux tensions internes[111] ; ainsi, cette politique ne parvient qu'à exacerber la méfiance des puissances coloniales déjà installées, et à cimenter des alliances dirigées contre le Reich de Guillaume II[112]. Au début des années 1910, cependant, le Reich obtient non seulement le renouvellement, jusqu'en 1920, de l'alliance avec l'Italie, mais aussi la définition précise des clauses de la participation italienne en cas de conflit européen : fourniture d'unités importantes, coopération navale austro-italienne dans l'Adriatique et en Méditerranée[45]. La cause directe de la guerre fut l’attentat de Sarajevo en Bosnie-Herzégovine, le 28 juin 1914, ou l’archiduc François Ferdinand d’Autriche, héritier du trône des Habsbourg et sa femme furent assassinés, par Gavrilo Princip, un étudiant bosniaque lié aux milieux serbes. En septembre, le Cameroun fut envahi par les Britanniques venus du Nigeria et par les troupes françaises de l’Afrique Équatoriale Française. La révolution industrielle : causes et conséquences. Ainsi, les responsables du Reich, Guillaume II en tête formulent-ils les rivalités politiques et économiques avec leurs voisins comme la manifestation du conflit entre les Slaves et les Germains. Une fois la victoire acquise, les armées allemandes devaient se concentrer sur la Russie et l’écraser. À partir de 1909, la politique balkanique de l'Autriche-Hongrie pousse le Reich à soutenir de plus en plus fermement son alliée face à l'empire Russe[94]. Son objectif est de développer la coopération entre les nations et de garantir la paix et la sécurité mondiale. Dans son ouvrage, paru en 1965, Weltmacht oder Niedergang, (Puissance Mondiale ou déclin, non traduit en français) Fischer affirme que les dirigeants du Reich avaient souhaité faire de l'Allemagne une puissance mondiale, la crise de juillet 1914 constituant le prétexte pour déclencher une conflagration permettant la réalisation de ce projet. Cependant, la presse nationaliste serbe, profitant de la liberté garantie par la constitution, se déchaîne contre la double monarchie, en dépit des demandes de diplomates serbes en poste en Europe et de remontrances de l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie. À partir de 1879, le système d'alliances entre pays européens se structure en fonction de l'alliance austro-allemande. Durant cette période, cependant, le gouvernement serbe multiplie les déclarations maladroites ou déplacées, assurant, par exemple, lors de la messe de requiem au représentant autrichien à Belgrade apporter à l'enquête le même soin que pour le meurtre d'un membre de la famille royale serbe, ce qui apparaît comme une provocation[12] ; ou encore développer, et laisser développer par la presse, la thèse de la légitime défense des Serbes face à la politique menée dans l'empire des Habsbourg[13]. En 1911, la guerre italo-turque crée les conditions d'une entente des États balkaniques contre la Turquie[106], enhardissant les petits États balkaniques[107] : des traités d'alliance, patronnés par la Russie, entre la Serbie et la Bulgarie puis entre la Grèce et la Bulgarie sont signés en mars et en mai 1912. Depuis la Conférence de Berlin, les États européens se sont taillé en Afrique des empires coloniaux. Il analyse la politique du Reich à partir de la seconde crise marocaine comme expansionniste et destinée à distraire l'opinion allemande des problèmes domestiques. Ses tentatives de médiation poussent la Double Monarchie, et son ministre commun des Affaires étrangères, Leopold Berchtold, à accélérer encore le déroulement du scénario de la crise et à répondre que toutes les démarches de conciliation sont « dépassées par les évènements »[36]. Plusieurs traités on été signé a la fin de la guerre pour réorganiser le monde très bouleversé : Le TRAITE DE VERSAILLES (28 juin 1919), de SAINT-GERMAIN EN LAYE ET DE TRIANON (10 sep 1919), de Neuilly (27 novembre 1919) et de SEVRES (11 août 1920). Empire expansionniste tard venu dans la course à la puissance, situé au centre de l'Europe, le Reich modifie les rapports de force entre grandes puissances. Face à ces multiples évolutions, qui transforment les guerres en guerre de masse, mettant en cause l'ensemble de la société des pays engagés dans le conflit, les hommes politiques tentent de mettre en place des garde-fous juridiques au déchaînement de la violence de guerre, tentant de mettre en place une humanisation de la guerre et de ses pratiques (« clause de Martens »). Tout droit réservé. Sur le plan humain, la guerre a fait plus de $50$ millions de morts dont $20$ millions en URSS, $6$ millions en Pologne et $5.5$ millions en Allemagne.Il s’agit de militaires tués au combat et civils victimes des bombardements ou exécutés dans les camps. À la fin de l'année 1913, une nouvelle loi militaire est proposée au vote du parlement, mais elle n'est pas encore adoptée en juin 1914[70].