L'alévisme se rattache au chiisme duodécimain à travers le cinquième imam (Dja'far al-sadiq) et à Haci Bektas Veli, fondateur de l'ordre des bektachi dont la généalogie mythique remonte aussi au cinquième imam[35]. Formé en 1380, l'ordre est considéré par certains comme un ordre « sobre » connu pour son dhikr (rappel de Dieu) silencieux plutôt que les formes vocalisées de dhikr communes aux autres ordres. As-tu jamais vu une adoration par du divertissement ? La Naqshbandiyya, fondée au XIVe siècle, est encore bien implantée en République autonome du Daghestan et au Turkménistan. Les formules varient selon les confréries et sont parfois accompagnées de musique et de danse (derviches tourneurs de Turquie), voire « hurlées », c’est-à-dire prononcées à très haute voix. Tout ce qu'ils peuvent affirmer à ce sujet dépend de leur capacité à imaginer, par des constructions conceptuelles (wahm), ce à quoi se réfèrent ces expressions, puisqu'il est impossible de le savoir tant que l'on n'a pas rejoint Dieu. La réputation de leurs pouvoirs miraculeux les apparente alors plus à des sorciers qu'à des imams, d'où le mot marabout en français. Alors que l’islam orthodoxe tombait entre les … Ibn Al-Fârid, Hâtif Isfahâni, Hâfiz, Djâmi, Saadi, Bâbâ, Tahir, conférence islamique internationale de Grozny, http://www.at-tawhid.net/article-le-soufisme-origine-definition-et-clarifications-al-qushayri-as-suyuti-ash-shatibi-98289083.html, "Islamic conference in Chechnya: Why Sunnis are disassociating themselves from Salafists", http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/les-alevis-veulent-exister-en-turquie-05-06-2013-3151_118.php, Conférence islamique internationale de Grozny, Imām-e Â’zām Abû Ḥanīfah Nuʿmān ibn Thābit ibn Zūṭā ibn Marzubān, Abû Muḥammad Ali ibn Ahmad ibn Sa'īd ibn Hazm az-Zahiri al-Andalussi, Jam'iyyat al-Mashari' al-Khayriyya al-Islamiyya, Mouvement afro-américain des droits civiques, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Soufisme&oldid=176967801, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, de souffat al-kaffa, ou « éponge molle », en référence au cœur du soufi pur et réceptif, L'école rationaliste et réformiste de l'Égyptien, Un défaut de monothéisme à cause du culte des saints de certains courants qui suivent un, L'adoption d'actes d'adorations qui ne seraient pas attestés par des. Cette critique s'appuie sur un hadith rapporté dans. Ainsi, en 1925, la République laïque turque (de fait, avant 1937) interdit tous les ordres soufis et ferme leurs institutions après qu'ils se soient opposés au nouvel ordre séculier. Le soufisme a pour objectif la recherche de l'agrément de Dieu, la promotion du tawhîd – « science de l'unicité de Dieu ». Il est donc évident que la notion de soufisme recouvre des réalités très variables : certaines sont purement spirituelles et métaphysiques tandis que d'autres représentent les conséquences de l'implication des maîtres soufis et de leurs disciples dans le domaine politico-social. Le soufisme (en arabe : تصوّف, taṣṣawuf) est la vision ésotérique et mystique de l'islam[1]. Le plus ancien qui nous soit parvenu est celui de Muhammad Al-Daylamî (mort en 982), ‘Atf al-Alih al-Ma’lûf ‘alâ al-lâm al-ma‘tûf. La pratique de l'islam est l'un des principaux pré-requis du tassawwuf. Les maîtres soufis de MTO. », Ibn H̲aldūn, ʻAbd al-Raḥmân ibn Muḥammad, (1332-1406), ابن خلدون, عبد الرحمن بن محمد, (1332-1406). Les Maitres soufis Hotel Golden Tulipe Hammamet Tunisie le 28-12-2019. En Inde, l'islam, sous l'influence de l'hindouisme et par le biais du soufisme, donna naissance aux célèbres ascètes musulmans les fakirs (de l'arabe : faqīr فقیر, lit. Vivant des dons de croyants, les marabouts formés à l'école coranique enseignent l'islam classique, non sans lui ajouter des pratiques populaires et superstitieuses, voire magiques, rejoignant parfois des croyances animistes traditionnelles de l'Afrique. Les maîtres soufis et leurs disciples des III e-V e siècles de l'hégire (IX e-XI e) : Enseignement, formation et transmission. Les pratiques exagérées de certaines sectes, comme se rouler sur des braises, avaler des serpents, se flageller jusqu'au sang, etc. Cette description sommaire a forcément un caractère très schématique : comme le montre la littérature soufie, ce processus est bien plus cyclique que linéaire, et l'interprétation des termes du lexique soufi est par nature ésotérique. Il en va de même pour la solidarité sociale et les œuvres de charité qui occupent une place de choix dans son enseignement. Al-Ghazâlî (Ihya, I, Livre 1, bâb 2, bayân 2) mentionne par exemple que « Shâfi‘î s'asseyait devant [le soufi] Shaybân al-Râ‘î, comme un enfant s'accroupit à l'école coranique, et lui demandait comment il devait faire en telle et telle affaire ». AL-GHAZALI. Une tambourine, une flûte et la mélodie d'un faon… En outre son exégèse coranique de certaines sourates et versets (Sourate al-Wâqi’a, al-Fâtiha, quelques versets de sourates al-Nûr), il compose un recueil de poésie et un commentaire de rhétorique. Ainsi les maîtres soufis rattachent-ils tous leur enseignement à une longue chaîne de prédécesseurs qui les authentifie. Ajoutez-la vite au panier et finalisez votre commande pour ne pas passer à côté de ce bon plan. Les soufis victimes de persécutions religieuses ː. Si Federico Gonzalez[32] pense que « pratiquement tous les martyrs soufis ont trouvé la mort aux mains d'autorités fanatiques religieuses ou légalistes littérales, toutes convaincues d'avoir raison et de représenter officiellement l'Islam », d'autres[réf. M Th Houtsma, T W Arnold, A. J. Wensinck. Nouvelle édition [en ligne]. Tout au long de l'histoire, des savants se sont attachés à répondre à ces critiques, comme Al-Suyūtīet (notamment concernant l'utilisation du rosaire, que les opposants au soufisme dénoncent comme une innovation d'origine chrétienne). La Tijaniyya attache une grande importance à la culture et l'éducation, et encense l'adhésion individuelle du disciple (murīd)[42]. L’imam Al-Ghazâlî dit à ce sujet : « Aimer Dieu est l’ultime but des stations spirituelles et le plus haut sommet des rangs de noblesse. Les orientalistes de la fin du XIXe et du début du XXe siècle ont souvent voulu voir dans le soufisme un courant attestant d'une influence extérieure à l'islam, notamment du christianisme —et à l'intérieur de celui-ci, l'influence du monachisme— fournissant ainsi involontairement aux courants hostiles au soufisme des arguments à charge. C'est un mouvement qui s'est définitivement éloigné du soufisme pour prôner un exotérisme de réforme islamique comme le Wahhabisme d'Arabie saoudite et le Mahdisme du Soudan [40]. Le postulant à l'initiation est appelé mourîd (مُريد [murīd], novice ; nouvel adepte ; disciple ; désirant (Dieu)). Haydar Haydar ; Certains ont questionné Nesimi : es-tu bien avec ton amour, ton créateur ; que je sois en bien ou en froid, qu'est-ce que cela peut vous faire, cet amour est mien ! — (Le Coran, « Le Fer », LVII, 27, (ar) الحديد. Le soufisme est organisé en confréries (tariqas) dirigées par les maîtres soufis. Il s'agit d'une voie d'élévation spirituelle par le biais d'une initiation dite tassawuf ou encore tariqa[2], qui par extension désigne les confréries rassemblant les fidèles autour d’une figure sainte. Mis à jour 22/09/2020. La traduction littérale de son nom, « Husameddin » signifie « épée tranchante de la religion ». la Tijaniyya, fondée au Maghreb à la fin du XVIIIe siècle et répandue en Afrique subsaharienne. 18 La question de la walāya est cruciale du point de vue théologique : Tabbara ne manque pas d’évoquer la fameuse controverse dans son rapport à la fonction prophétique. Le soufisme se présente comme l'aspect ésotérique de l'islam. Il est né en 880 A. H. (1473 EC) dans la ville de Boukhara, Ouzbékistan. Toutefois, en 2016, la conférence islamique internationale de Grozny, inaugurée par le grand imam de la mosquée Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, rassemblant 200 personnalités sunnites du monde entier, s'est réunie dans le but de définir l’identité de ceux qui se font connaître comme les « gens du sunnisme » par opposition aux différents groupes considérés « égarés ». Les meilleurs prix du web pour l'achat d'un produit La Sagesse Des Maîtres Soufis neuf ou d'occasion de la catégorie Livres Religion, c'est dans l'univers Livres de Rakuten que vous le trouvez ! Le soufisme trouve ses fondements dans la révélation coranique et dans l'exemple de Mahomet [3], et on peut donc dire qu'il est présent, depuis les origines de la révélation prophétique de l'islam, dans les branches sunnite puis chiite, bien qu'il ait pris des formes différentes dans les deux cas. Or le mot soufi a le même nombre que el-hekmah el-ilahiyah, c'est-à-dire la « Sagesse divine » ; le soufi véritable est donc celui qui possède cette sagesse, ou, en d'autres termes, il est el-ârif bi'llah, c'est-à-dire « celui qui connaît par Dieu », car Dieu ne peut être connu que par Lui-même »[2]. III e-V e siècles de l’hégire (IX e-XI e s.). En effet, ce genre de culte est passible de la peine de mort selon la charia. ». Le mot « marabout » vient de l'arabe murâbit, qui désigne un homme vivant dans un ribât, un couvent fortifié. Geneviève Gobillot et Jean-Jacques Thibon (éd.) Un jour, il s'installa dans une mosquée pour y vivre toute sa vie, recevant des offrandes qu'il partageait avec les animaux. Il la présentera, imprégné qu'il est par le soufisme. Quelques mois plus tard j’ai assisté à une autre conférence, au cours de laquelle j’ai eu la « révélation » que les maîtres soufis n’appartenaient pas uniquement au passé. Aujourd'hui encore, les adeptes du wahhabisme rejettent violemment le soufisme et les confréries, considérés comme une dérive superstitieuse voire païenne. Toute leur poésie, pourrait-on dire, s'y rapporte, de près ou de loin. La confrérie est surtout active du Moyen-Orient à l'Inde, et. Enseignement, formation et transmission Auteurs. Si les maîtres soufis donnent une telle importance à l'amour, c’est qu’ils considèrent la station spirituelle qui y est associée comme une des plus insignes qui soient. Dans la plupart des autres pays musulmans, les attaques contre les soufis et surtout, leurs zaouïas, viennent pour l'essentiel des salafistes ou wahhabites qui considèrent que leurs pratiques telles que la (seule) célébration des anniversaires des saints (même sans tomber dans le culte des saints) et les cérémonies de dhikr (« souvenir » de Dieu) relèvent de l'innovation religieuse blâmable (bid'ah) et du polythéisme (shirk)[23],[24],[25]. En arabe, le terme couramment utilisé pour dénommer ce courant est taṣawwuf qui, au sens littéral, veut dire « action de devenir mystique ou soufi »[5]. Il n’est de station au-delà de celle de l’amour qui n’en soit un fruit et un corollaire ». Les indiens de toute confession eurent tôt fait de voir en lui un baba (père), proche du soufisme et de l'hindouisme à la fois, enseignant sur le Coran et les écrits sacrés hindous en même temps, car on dit qu'il réalisa nombre de miracles, de son vivant et après sa mort. Thierno Cheikh Mouhamadou Al Mansour Barro, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Liste_des_maîtres_soufis&oldid=175798645, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Mohamed ben Issa (en) (m 1526), dit « Cheikh al Kamil », fondateur de la, Al-Mukhtar al-Kunti (en) (m 1811). « J'ai pris le manteau du Melâmat, tantôt je m'en suis vêtu en y faisant le choix ; J'ai brisé la fiole de l'interdit, à qui ai-je fait du tort ! Parmi les plus connus, nous pouvons citer l’imam al-Ghazâlî, Abd al-Qâdir Jilani, Djalâl ud-Dîn Rûmî… De nombreux lecteurs ont également été sensibilisés au soufisme par René Guénon, Amadou Hampâté Bâ … Une attention particulière est accordée à la morale de la conduite spirituelle et en particulier à l’égard du prophète, du cheikh et des autres croyants. Cependant, le Coran en souligne l'intention positive initiale tout en écartant sa pratique, dans une formule dont certaines commentateurs comme Ibn Arabi ont relevé la grande complexité : « Nous lui [Jésus] avons donné l'Évangile. Les membres versent jusqu'à 30 % de leur salaire à la communauté[réf. En 1979, c'est au tour de la République islamique iranienne de les persécuter, officiellement pour leur manque de soutien à la doctrine de gouvernement du « velayat-e faqih » (à savoir que le grand faqih chiite devrait être le leader politique de la nation). Cet impact est particulièrement évident dans certains cas où le soufisme représente à lui seul la propagation de la religion musulmane : les exemples d'islamisation de l'Afrique de l'Ouest par la Tijaniyya, la Mouridiyya et la Qadiriyya, ou de la résistance menée contre les Russes aux XIXe siècle et XXe siècle par une population musulmane majoritairement rattachée à la Naqshbandiyya le montrent abondamment. Sur les traces des maîtres soufis Une invitation à découvrir les sanctuaires des grands maîtres soufis d’Asie centrale. Les rites sont inutiles s'ils ne sont pas accomplis avec sincérité[14]. Le pacte chez les maitres soufis. « Soufi » redirige ici. le maître soufi algérien Ahmad al-Alawi : « Que de fois on a employé ces expressions, alors que les gens ignorent ce que le Peuple entend par là ! Souvent mis en opposition avec l'islam orthodoxe tant par des Occidentaux que par des musulmans, le soufisme cultive l'idée que Mahomet aurait reçu en même temps que le Coran des révélations ésotériques qu'il n'aurait partagées qu'avec l'imam Ali voire avec quelques-uns de ses compagnons[14]. Si pour les soufis, c'est le prophète de l'islam Mahomet qui est le premier d'entre eux, les premiers groupes de soufis connus n'apparaissent à Koufa et Bassorah qu'à partir du VIIIe siècle de l'ère chrétienne, puis à Bagdad au IXe siècle. L'Ordre Mevlevi est mieux connu en Occident sous le nom des « derviches tourneurs ». La Ushshakiyya est une branche de la tariqa Khalwatiyya fondée par Sayyid Hasan Husameddin. Le terme « soufisme », lui, apparaît pour la première fois dans une langue occidentale en 1821 dans la thèse de Friedrich August Tholuck, Ssufismus [sic], sive theosophia Persarum pantheistica (Soufisme, ou la théosophie panthéiste des Perses)[6],[7]. haydar Haydar ; Parfois je m'élève dans le ciel, et j'observe le monde ; D'autres fois je descends sur terre, et là, le monde m'observe ; Les soufis (non accomplis) ont déclaré comme étant haram (interdit) l'essence de cet amour ; C'est moi qui remplis cette essence, c'est moi qui bois ce vin ; ce pêché est le mien, qu'est-ce que cela peut vous faire ! Mais, en pratique, les maîtres eux-mêmes emploient le terme « soufi » d'une façon beaucoup plus globale et indistincte, conformément à un principe général qu'exprime bien le hadith suivant du Prophète rapporté par Abou Daoud : « Quiconque imite un peuple en fait partie. Il fut enterré à sa demande dans un temple hindou qui lui est désormais consacré à Shirdi. À l'alévisme sont associés les termes « Qizilbash-Alevi » et « Bektachi ». Cette première étape réalisée, le soufi doit revenir au monde extérieur qu'il avait dans un premier temps rejeté ; le lexique des soufis désigne cette phase par différents termes qui correspondent à autant d'aspects de ce second voyage : al-baqâ, la « subsistance ou la permanence », la lucidité (sahw), le retour (rujû') vers les créatures, semble-t-il. Le terme pourrait ainsi venir (mais la chose est difficile à préciser) [8] : René Guénon, utilisant une numérologie inspirée de la gematria pour la langue hébraïque, avance que le sens premier et fondamental du mot « soufi » est donné par « l'addition des valeurs numériques des lettres dont il est formé. Le mot « Naqshbandi » (نقشبندی) est du persan. Les musulmans soufis sont des personnes qui recherchent l'intériorisation, l'amour de Dieu, la contemplation, la sagesse dans le cadre d'une perspective initiatique et ésotérique. Disséminé sur les cinq continents, les soufis représentent aujourd'hui 70-90 millions de musulmans. Download for offline reading, highlight, bookmark or take notes while you read La Lumière selon les maîtres soufis. Ce courant fut important dans l'ensemble de l'Empire ottoman[15], exemple de Seyyid Nasimi[16] et son poème. Le culte des saints qui caractérise désormais le maraboutisme a élargi le sens du mot « marabout », qui a fini par désigner le saint vivant ou mort, le monument qui abrite sa tombe, les successeurs du saint, etc. Chaque soufi se rattache à une « chaîne » (silsilah) qui représente sa généalogie spirituelle, grâce à laquelle il est relié par différents intermédiaires au Prophète. Ceci est rapproché par certains soufis du fait de se voir attribuer certains « prodiges » (voir ou entendre très loin, faire preuve parfois d'une force physique extraordinaire, etc.). L'alévisme bektachisme regroupe des membres de l'islam dits hétérodoxes et revendique en son sein la tradition universelle et originelle de l'islam et plus largement de toutes les religions monothéistes[34]. Elle est fondée tout au début du XXe siècle par le Cheick Muhammad b. Kalîfa al-Madanî (1888/1959). Ainsi, cet affrontement historique entre soufis et opposants au soufisme continue de nos jours et même de manière accentuée avec l'expansion du salafisme. Cette avancée oblige les soufis à fuir pour échapper au risque de persécutions[33]. le soufisme et les soufis selon ibn taymiyya1. notamment le commentaire de la Râ'iyya de Shârishî, qui cite Ibn Khaldûn à ce sujet)[réf. Les principales accusations contre le soufisme ː, « Lorsque le Livre (Coran) leur était récité, ils baissèrent la tête, non par crainte [de Dieu], Les maîtres soufis distinguent en effet trois phases dans l'élévation de l'âme vers la connaissance de Dieu : d'abord l'âme gouvernée par ses passions. C’est ce mouvement spirituel essentiel que vise à faire découvrir la série parue dans les Carnets spirituels sous le titre Écrits des Maîtres soufis. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Toute sa vie durant, il n’a cessé de former les aspirants, de purifier les âmes et d’instruire ses disciples notamment par les sciences religieuses classiques telles que le droit musulman, la théologie musulmane et la langue arabe. L’amour tient une place centrale dans l’enseignement soufi. ». À quelques exceptions près (comme certaines voies naqshbandies), la majorité des voies spirituelles se rattachent traditionnellement au Prophète par l'intermédiaire d'Ali ibn Abi Talib. Read this book using Google Play Books app on your PC, android, iOS devices. 12. Ces deux ordres (tariqa) professent l'adhésion sans restriction aux préceptes coraniques (prières, aumône, jeune, pèlerinage à la Mecque, éviter de faire du tort à son prochain, etc.)[41]. Ces pratiques sont accomplies en privé ou en commun selon les cas[1]. On trouve ci-dessous une liste (loin d'être exhaustive) de maitres soufis, ou du moins reconnus comme tels par leurs disciples. Les réunions quasi quotidiennes, hebdomadaires et annuelles (à l’occasion de la nativité du prophète : le mawlid/mouloud) permettent d’exhorter les disciples à accomplir les devoirs religieux, de former un ordre soudé[38]. La pureté du message de l’islam et la tradition du saint Prophète Mohammad (paix sur lui) ont été gardées intactes à travers une longue chaîne de transmission par les grands maîtres de Maktab Tarighat Oveyssi®. Sa doctrine spirituelle se distingue par son insistance sur le caractère indissociable entre la haqîqa (le savoir ésotérique) et la charî'a (le savoir exotérique). Comme le dit[Où ?] Personnage emblématique dans la culture musulmane, il représente le mysticisme le plus profond.. Du point de vue doctrinal, le soufisme est un courant ésotérique et initiatique, qui professe que toute réalité comporte un aspect extérieur apparent (exotérique ou zahir) et un aspect intérieur caché (ésotérique ou batin). Bien que les croyances soient similaires et que le distinguo ne soit plus d’actualité, ces deux termes renvoient à des réalités sociales distinctes sous l'Empire ottoman : La Madaniyya est une confrérie sunnite reliée au patrimoine du prophète Mahomet par une chaîne de transmission traversant quinze siècles. Le soufi égyptien Ibn "Atâ" Allâh (1259-1309) est l'auteur d'une œuvree qui a pénétré tous les milieux mystiques de l'islam. La confrérie a aussi des membres dans les régions telles que la Chine ou l'Afghanistan. L’imam Al-Ghazâlî dit à ce sujet : « Aimer Dieu est l’ultime but des stations spirituelles et le plus haut sommet des rangs de noblesse. Le soufi égyptien Ibn "Atâ" Allâh (1259-1309) est l'auteur d'une œuvree qui a pénétré tous les milieux mystiques de l'islam. On trouve ci-dessous une liste (loin d'être exhaustive) de maitres soufis, ou du moins reconnus comme tels par leurs disciples ». La Lumière selon les maîtres soufis Download books [PDF, TXT, ePub, PDB, RTF, FB2 & Audio Books] Les gens d'Allâh sont la colombe de la Jonction entre ce qui entre en existence et ce qui est incrée, entre le monde exotérique et ésotérique. Le soufi égyptien Ibn ’Atâ’ Allâh (1259-1309) est l’auteur d’une œuvre qui a pénétré tous les milieux mystiques de l’islam. Pour les autres significations, voir, Controverse sur l'orthodoxie du soufisme et persécutions, Principales critiques contre le soufisme ou ses dérives, « Quiconque imite un peuple en fait partie. Cette organisation formelle et donc en quelque sorte sociale ne veut évidemment pas dire que la nature du soufisme, qui est une voie spirituelle (sens originel du mot tariqa) soit fondamentalement transformée. Cependant, plusieurs travaux d'islamologues du XXe siècle tendent à réfuter cette thèse. Cette attitude singulière basée sur le rejet de tout formalisme ou extériorité de la spiritualité se développa à partir du Khorassan (nord-est de l’Iran) au IXe siècle. Stanford Libraries' official online search tool for books, media, journals, databases, government documents and more. Mais ils ne l'ont pas observée comme ils auraient dû le faire. ». Lors de l'initiation (talqîn), le disciple s'engage par serment à suivre la voie (al-tarîqa) qui le mènera à Dieu. Vient ensuite le degré de l'âme qui se blâme elle-même, c'est-à-dire qui cherche à se corriger intérieurement; l'initié qui parvient à ce stade est appelé itinérant (salîk , du persan سالك [sālik], voyageur), allusion symbolique « voyage intérieur ». Le 24 novembre 2017, l'attentat de la mosquée de Bir al-Abed de la confrérie Jarirya fait au moins 305 morts et une centaine de blessés[26]. Le soufi égyptien Ibn 'Atâ' Allâh (l259-1309) est l'auteur d'une oeuvre qui a pénétré tous les milieux mystiques de l'islam. Le pacte chez les maitres soufis. » Par exemple, on peut présenter le même processus, à partir de la terminologie coranique, comme le passage par différents degrés de réalisation spirituelle. Après son retour de Mostaganem (Algérie) où il a passé trois ans en compagnie de son maître Ahmad al-Alawi, il s’installe en Tunisie et commence une vie spirituelle qui allait durer 40 ans, passés dans la diffusion de la voie spirituelle. Un malâmati, ou melâmî[15] (de l’arabe ملامتية, « malâma », le blâme, la critique) est un soufi qui, par souci de sincérité, va faire exprès d’avoir un comportement presque contraire à ce qu’il est vraiment même si ça doit lui causer des ennuis et le discréditer publiquement. 4 - Les Maîtres Soufis. Découvrez sur Babelio.com livres et les auteurs sur le thème soufisme. Elle s'est illustrée par sa résistance à des années d'athéisme d'État. Les textes de cet ouvrage, issus d’un colloque qui s’est tenu à Lyon en 2006, portent sur les origines de la mystique dans l’islam, et plus particulièrement le soufisme. En octobre 2019, l'armée turque engage une nouvelle offensive visant à s'emparer des territoires détenus par les forces kurdes dans les provinces du nord-est de la Syrie.