Il gagne à sa cause le général Jean-Charles Pichegru mais ne parvient pas à s'entendre avec le général breton et très républicain Jean Victor Marie Moreau. Reconnu par quelques chefs, Puisaye s'embarque le 11 septembre 1794 depuis Dinard pour Londres afin de rencontrer le comte d'Artois. Le 19 mars les paysans se rassemblent à Chanteloup et La Chapelle-Erbrée, puis attaquent Vitré, mais là encore, les insurgés sont repoussés[24]. Au début du mois de novembre, il rejoint les Vendéens à Fougères avec 150 hommes[29]. Le même jour, Auray est à son tour attaquée par 3 000 paysans et marins qui sont également repoussés par un détachement de soldats du régiment du Cap renforcés par 300 hommes de la garnison de Belle-Ãle-en-Mer[25]. La dernière modification de cette page a été faite le 9 décembre 2020 à 00:58. Mais la poursuite de la guerre ne donne aucun résultat. Le même jour, à Pluméliau, plusieurs milliers de paysans attaquent deux commissaires escortés par une centaine de gardes nationaux accompagnés de deux canons. Les Chouans est un roman d' Honoré de Balzac, qui, dans la Comédie Humaine , est rangé dans les série des Scènes de la vie militaire . Cependant trahi, Cadoudal est arrêté par la police de Fouché le 9 mars 1804. Mais l'union ne fut qu'apparente, la présence de Rennes donnait une zone républicaine puissante au cÅur même du département, aussi une seule division, celle de Vitré, passa réellement sous la direction de Boisguy. Elle fait vivre les personnages en ". Les prémices : Insurrections paysannes de mars 1793, « Que tous leurs prêtres ne soient point inquiétés pour le serment. à Perros-Guirec, Tréguier, Ploubazlanec et dans les environs de Pontrieux, des commissaires sont chassés ou rossés, des gardes nationaux, des patriotes et des volontaires sont désarmés ou malmenés par les paysans et les marins qui refusent le tirage. Cadoudal échoue devant Vannes le 6 octobre, mais s'empare de Sarzeau, tandis que Mercier prend Saint-Brieuc. Ils veulent les garder et les protéger ; ils veulent continuer à payer la dîme et que la levée et répartition s'en fassent par la paroisse », Neveu de Jean-Baptiste Le Héricé de la Cartellière, maire de. On peut notamment citer l'"Armée rouge" de Tinténiac et Cadoudal marchant de Quiberon vers les Côtes-du-Nord. Bien que rares, on trouvait également quelques femmes parmi les combattants, l'une d'entre elles Mademoiselle du Rocher du Quengo, dite « Victoria » ou « Capitaine Victor » fut notamment capitaine dans la division de Bécherel, elle fut tuée à un combat aux Iffs en juillet 1795[41]. De même, la nuit du 20 au 21 octobre, Châtillon prend Nantes avec 2 000 à 3 000 hommes. Ses enfants sont élevés avec les principes qui sont les siens : ouverture d'esprit et tolérance. Jean Chouan prend les armes le 15 août 1792 à Saint-Ouën-des-Toits pour s'opposer au recrutement des volontaires[2]. Néanmoins, la fiction a beaucoup d'importance. Néanmoins dans les faits, Boisguy ne contrôle réellement que l'est de l'Ille-et-Vilaine et Puisaye n'est reconnu que nominalement général en chef par Frotté et Scépeaux. Plusieurs émigrés rejoignent alors la France pour combattre avec les Chouans, mais la cohabitation ne se fait pas sans heurts, plusieurs querelles éclatent entre Chouans et émigrés qui ne s'apprécient guère. Une première tentative d'insurrection fut menée ⦠Balzac s'est forgé à force de volonté, et l'on pourrait établir que l'auteur qu'il a le plus étudié pour surprendre ses procédés, c'est Walter Scott. Ces petites bandes menées par Jean Chouan, Aimé du Boisguy et Jean-Louis Treton, dit Jambe d'Argent, sont constituées de Chouans et de Vendéens rescapées de la Virée de Galerne, de meneurs compromis dans les révoltes paysannes de mars 1793 et même de soldats déserteurs[46]. En 1799, les défaites militaires de la République, qui conduisent à de nouvelles levées d'hommes et au vote de la loi des otages, incitent les chefs chouans à relancer l'insurrection. Les premiers affrontements éclatèrent en 1792 évoluant en jacquerie paysanne, puis en guérilla et enfin en batailles rangées avant de se terminer par la victoire des Républicains en 1800. Parfois, la fête tourne au massacre, comme à Machecoul ou à La Roche-Bernard[8]. La seconde colonne dirigée par Vincent de Tinténiac et secondée par Georges Cadoudal se prépare à attaquer lorsqu'elle reçoit un message de l'Agence royaliste de Paris ordonnant à la colonne de se rendre dans les Côtes-d'Armor afin d'accueillir un second débarquement britannique. Les premiers mouvements de protestation à la conscription militaire éclatent dès le 3 mars, mais la première révolte eut lieu le 11 mars en Loire-Inférieure à Machecoul, qui est prise par 6 000 paysans qui mettent en fuite la centaine de gardes nationaux présents sur place et tuent une vingtaine de patriotes, ainsi que le prêtre constitutionnel. Lalligand-Morillon fait arrêter 27 conjurés, mais la liste de membres de l'Association est brûlée par Thérèse de Moëlien. De même de Silz, qui a repris les armes, est attaqué le 28 juin à Grandchamp par les troupes de l'adjudant-général Josnet. Honoré De Balzac : Les Chouans Résumé Nous sommes fin septembre 1799, la révolte gronde à nouveau dans lâouest de la France. « Les cultivateurs sont dans l'état d'inquiétude et d'alarme, les brigands sont à, « Des textes, le plus souvent dus aux Bleus, mentionnent la furie des femmes lors d'embuscade où elles poussaient les hommes à en découdre et s'occupaient plus spécialement d'achever les blessés patriotes. Néanmoins Puisaye a perdu de son crédit, il dénonce l'attitude des Chouans du Morbihan et de leurs chefs qui par hostilité envers les nobles, veulent selon lui "établir l'égalité sous le drapeau blanc". Un des agents de La Rouërie, Jean-Louis Gavard, secondé par Jean Chouan, prend alors la tête des insurgés. Durant l'été 1792, des incidents ont lieu dans les districts de Carhaix (Finistère), Lannion, Pontrieux (Côtes-d'Armor), Craon, Château-Gontier et Laval (Mayenne), où les paysans s'opposent à la levée de volontaires. Malgré le désastre de Quiberon, les Chouans remportent plusieurs victoires dans les mois qui suivent mais les choses changent avec le changement de tactique opéré par Hoche au début de l'année 1796. Le soulèvement est massif dans le Léon, mais le général Canclaux dispose d'importantes troupes dues à la présence à Brest d'un corps expéditionnaire en instance de départ pour Saint-Domingue afin d'aller y combattre les troupes britanniques et espagnoles et les esclaves révoltés. Mais la victoire des Impériaux reste sans lendemain, car 3 jours plus tôt Napoléon avait été vaincu par les Britanniques et les Prussiens à la bataille de Waterloo. Néanmoins Louis VI Henri de Bourbon-Condé échoue dans sa tentative de soulever les paysans et se réfugie en Espagne. Louis de Frotté commande 10 000 hommes en Normandie, en particulier dans l'Orne et une partie de la Manche, du Calvados et même de la Mayenne. Au nord de la Loire, après l'échec des forces vendéennes, une nouvelle forme de révolte se développe, qui justifie le changement de vocabulaire. Il faut également ajouter en Bretagne les bouleversements institutionnels, abolissant les privilèges provinciaux ; la devise des chouans en Bretagne est « Doue ha mem bro » (Dieu et mon pays) et non pas « Dieu et mon roy » comme chez les Vendéens[6],[7]. Les quatre mille noyés par Carrier nétaient pas des chouans mais des Vendéens retenus prisonniers dans les prisons de Nantes Les « gazés » de lEntrepôt des cafés également. Mais, le 20 mars, une nouvelle troupe d'insurgés attaque Saint-Pol-de-Léon défendue par des gardes nationaux du Calvados et la garde nationale de Morlaix. De son côté de général Harty, avant même l'arrivée du général Brune, tente une sortie sur Grandchamp, la base de Cadoudal, avec près de 4 000 hommes le 25 janvier 1800. Voilà des fusées anglaises qui partent sur les côtes. La genèse du mouvement Chouan est fortement liée à la conscription militaire dans le cadre de la levée en masse qui touche les célibataires de 18 à 25 ans[12]. Louis d'Andigné reprend également la lutte en Anjou, tandis que Bourmont rejoint Louis XVIII après avoir servi dans l'armée napoléonienne. Dans le Maine, le chef des premiers chouans était Jean Cottereau, dit Jean Chouan en révolte dès 1792 mais qui ne commanda que des bandes très réduites, il fut tué dans une escarmouche en 1794. Roger Dupuy[34] distingue 5 formes de chouannerie qui évoluent dans le temps et dans l'espace. L'armée de l'Ouest, commandée par Jean Baptiste Camille de Canclaux, basée à Nantes, contrôle la Loire-Atlantique, le Maine-et-Loire, la Vendée, et les Deux-Sèvres. Concernant la profession des Chouans, environ 80 % d'entre eux sont paysans, dont près de 10 % de tisserands, dont les conditions de vie sont très proches de celles de la paysannerie[15], on compte également environ 10 % d'artisans[15]. Toutefois, malade, il meurt au château de La Guyomarais, à Saint-Denoual, le 30 janvier 1793. Sans chercher plus avant, il imagine « chouan » un vigneron remarquable de lappellation (AOC). Le 22 juillet 1792, l'Assemblée nationale législative ordonne une levée de 25 000 volontaires supplémentaires à prélever dans les départements ayant fourni de faibles effectifs et parmi lesquels se trouvait les Côtes-du-Nord. Dès 1791 Armand Tuffin de La Rouërie avait été officiellement reconnu comme chef des royalistes de Bretagne et d'une partie du Maine, mais sa mort prématurée en janvier 1793 l'empêcha de jouer un rôle dans la suite des événements. Rapidement la Chouannerie s'étend en Bretagne, elle atteint les Côtes-d'Armor où Boishardy domine, le 15 mars elle gagne le Morbihan où Joseph de Fay et Béjarry, anciens officiers de l'armée vendéenne, aidé de Pierre Guillemot provoquent un soulèvement de paysans afin de prendre Vannes, mais les insurgés sont facilement repoussés par les Républicains au combat de Mangolérian. Que les citoyens marchent à la frontière, nous ne sommes pas citoyens. Aujourd'hui que vous vous dites disposés à les écouter et même à les faire valoir, nous allons vous les retracer en peu de mots.Ãcartez de nous le fléau de la milice, et laissez aux campagnes des bras qui leur sont nécessaires. Tandis que Puisaye est à Londres, pour négocier un débarquement, Pierre Dezoteux de Cormatin, son lieutenant, s'attribuant les pleins pouvoirs, négocie en avril 1795 le traité de paix de la Mabilais, suivi par une minorité de chefs locaux[48]. Arrivés dans la baie de Saint-Brieuc aucune flotte britannique ne paraît, les Chouans regagnent alors le Morbihan et proclament Georges Cadoudal comme étant leur général en chef. Les paysans, découragés, abandonnent le combat et se retirent[18]. Paul-Marie du Breil, vicomte de Pontbriand. 23 insurgés sont arrêtés par les gardes nationaux à Saint-Philbert, dans le pays de Retz, en Loire-Inférieure (aujourd'hui Loire-Atlantique). Redéployés aux frontières, les forces républicaines dans l'Ouest ne sont plus que de 37 000 hommes[53] Les anciennes armées républicaines des côtes de Brest, de Cherbourg et l'Ouest ont fusionné pour former l'armée d'Angleterre alors dirigée par le général Michaud. Peut-être quelques insurgés ont-ils eu cette idée suggérée par leur surnom. Finalement Cadoudal quitte Paris et, accompagné de Jean-Guillaume Hyde de Neuville, s'embarque à Boulogne-sur-Mer pour Londres, bien décidé à relancer la guerre. Mais des coups de feu isolés déclenchent le combat, des gardes nationaux sont tués, les autres prennent la fuite et les maisons des patriotes sont pillées. Le 13 février, les paysans de la région de Vannes convergent sur la ville pour défendre l'évêque contre les patriotes de Lorient, qui veulent lui imposer la cocarde tricolore. La priorité pour Hoche est de pacifier la Vendée. La jeunesse des Chouans est fortement liée à la conscription militaire dans le cadre de la levée en masse qui touche les célibataires de 18 à 25 ans. De là il fut appelé le Chouan (le Chat-huant). Bien que rares, on trouve également quelques femmes parmi les combattants : l'une d'entre elles, mademoiselle du Rocher du Quengo, dite « Victoria » ou « Capitaine Victor » est officière dans la division de Bécherel et est tuée en juillet 1795 au combat des Iffs[20]. Des hommes aussi ineptes que froids ont voulu, depuis, lui substituer celui de Royalistes seul. Cadoudal, Frotté et Bourmont poursuivent la lutte, espérant l'arrivée en Bretagne du Comte d'Artois à la tête de 20 000 soldats émigrés et britanniques. L'Ouest est agité par de multiples jacqueries, au cours desquelles la paysannerie exprime de manière brutale sa colère à l'encontre des exigences de l'administration, des prêtres constitutionnels â considérés comme des intrus â la lourdeur des nouveaux impôts, la monnaie papier des assignats et la levée d'hommes, décrétée par la Convention nationale le 24 février 1793. Boisguy, battu le 6 février par le général Dumoulin à la bataille des Tombettes, capitule auprès du général Brune à Rennes le 18 février[60]. à plusieurs reprises cependant les Vendéens tentent de traverser le fleuve afin de ranimer la révolte en Bretagne et dans le Maine, la tentative la plus marquante est la bataille de Nantes livrée le 29 juin mais qui se solde par un échec pour les forces royalistes. La passion de Marie permet d'introduire des passages presque lyriques dans le roman. Les 28 et 29 novembre, le commodore britannique Keats débarque quatre canons, deux obusiers et 25 000 fusils sur la Pointe de Pen Lan à Billiers. Finalement, le 28 décembre les consuls de la République proclament aux habitants de l'Ouest la liberté religieuse. Un écusson, portant les armes de France (Les trois fleurs de lys) et pour support deux chouettes, avec cette double devise : en tête, « IN SAPIENTIA ROBUR » (« la force est dans la sagesse »), et au bas, « SIC REFLORESCENT » (« ainsi refleuriront [les lys] »), que l'on trouve sur quelques publications émanées des Agences royalistes d'Angleterre, notamment sur le frontispice de l’Almanach Royaliste pour l'année 1795, troisième du règne de Louis XVII, à Nantes (Londres) et se trouve dans toutes les villes de la Bretagne, de la Normandie, du Poitou, du Maine, du Perche, de l'Anjou, etc., et bientôt dans toute la France, MD CC XCV, in-8, semble contenir une sorte de consécration officielle de l'oiseau des ténèbres, qui est aussi celui de Minerve, comme emblème de la Chouannerie. En mars 1792, un premier combat oppose les habitants de Scrignac aux républicains venus de Morlaix. Georges Cadoudal signe la paix le 19 juin[51], Louis de Frotté refuse de signer lui-même la paix il s'embarque pour l'Angleterre et laisse ses lieutenants signer la paix le 23 juin. Mais aucun des deux camps ne traite de bonne foi et la nouvelle de la mort de Louis XVII le 8 juin ranime les tensions. Lâaction se situe en Bretagne en 1799, en pleine guerre entre les Bleus et les Chouans. En janvier 1796, Puisaye rejoint la division de Fougères, la plus importante d'Ille-et-Vilaine et nomme son chef Aimé Picquet du Boisguy, général en chef de l'Ille-et-Vilaine et de l'est des Côtes-d'Armor. Le 25 mars 1802, la Grande-Bretagne signe avec la France, la Paix d'Amiens, mettant ainsi fin à la deuxième Coalition.