En effet, la jeune république du Portugal (depuis 1910) avait décidé de participer à la Grande Guerre à partir de 1916, afin de reprendre une place perdue dans le concert des nations. D'un côté, l'éphémère État de Crimée-Taurie doit servir de territoire de colonisation pour les Allemands de Russie, et d'un autre côté, le territoire de Kouban et du Don servir de liaison vers le Caucase. Documents. A. Destructions matérielles importantes dans les régions de front (Belgique + Nord de la France) B. Fort endettement de l'Europe. Le 10 mars 1917, le tsar se résigne à signer un projet d'indépendance complète, d'ailleurs très théorique puisque la Pologne est occupée par les Allemands et Austro-Hongrois qui ont proclamé un « royaume de Pologne » sous leur tutelle. Les quatre conférences sont présidées par Guillaume II, l'empereur allemand. La Russie doit retirer ses troupes de Finlande et de la province de Kars avec les villes de Ardahan, Kars et Batoumi. Certains réclament également des agrandissements territoriaux en Courlande et en Lituanie, d'une part parce que ces territoires sont voisins et d'autre part parce qu'ils intègrent une population non-russe et même une minorité allemande, les Germano-Baltes[21]. La Grande Guerre : une guerre totale, une guerre mondiale Sarah Delvin 40 La Première Guerre mondiale va connaître une totalisation progressive du conflit : ses implications et ses conséquences vont toucher non seulement les combattants, mais aussi l’ensemble des civils. Bismarck était conscient dune guerre probable avec la France et avait tout fait pour lisoler diplomatiquement, se rapprochant notamment de Saint-Pétersbourg. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette première expérience de dirigisme incite les gouvernements à rester très impliqués dans la vie économique après la fin de la guerre. Le division de la Grèce en deux camps (vénizélistes et monarchistes) n’empêchait guère les deux antagonistes de partager un but commun : celui de réaliser la « Grande Idée », c'est-à-dire voir la Grèce occuper la Thrace orientale, le détroit des Dardanelles, Constantinople, la ville de Smyrne et son pays intérieur. Plusieurs conférences sont organisées à Spa par le gouvernement allemand ; l'historiographie en retient quatre principales, convoquées entre mai et septembre 1918 : en mai, en juillet, en août et en septembre 1918. Résumé de la Première Guerre Mondiale ( début : 28 juillet 1914 - fin : 11 novembre 1918). Enfin, durant le mois de septembre 1918, Erich Ludendorff, le principal animateur de l'état-major général allemand, est atteint par les échecs diplomatiques essuyés lors des multiples tentatives d'ouvrir les négociations avec les Alliés : selon le neurologue qui l'examine à la demande de ses collaborateurs, mais à son insu, dans le courant du mois de septembre 1918, il souffre d'une grave dépression[22],[24],[25],[26]. Dans le cadre de la politique des États frontaliers (en allemand Randstaatenpolitik) de l'Allemagne qui consiste à repousser la Russie en créant une zone d'États tampons allant de la Finlande jusqu'à l'Ukraine, le point d'ancrage de la volonté expansionniste allemande à l'est se situe avant tout dans les pays baltes. Le 8 mars 1918, Hindenburg et Ludendorff arrivent sur place ; les deux chefs militaires habitent en ville, chacun s'étant installé dans une villa réquisitionnée. Constantin Ier souhaitait quant à lui atteindre ces buts tout en préservant le pays de risques trop grand. Le projet d'un Südostbund est quant à lui en concurrence avec les vues de l'Empire ottoman[30]. C'est ainsi qu'une paix de conciliation est restée impensable pour les dirigeants allemands, tant elle aurait signifié une perte de leur pouvoir de manière aussi certaine qu'une défaite venue de l'extérieur. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Exposé de 7 pages en histoire contemporaine : XIXe, XXe et XXIe : Les buts de guerre allemands pendant la Première Guerre mondiale. Geneviève Migeon et Henri Thiès), Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale (1914-1918) [« Griff nach der Weltmacht »], Paris, Éditions de Trévise, 1970, 654 p. (notice BnF n o; Pierre Jardin, « La fin de la guerre en Allemagne », Revue historique des armées, n o 251, 2008, p. Quelques semaines plus tard, la survie a éclipsé les plans d'acquisition[54]. … La « campagne contre l’Allemagne » qui s’ouvre à l’été 14 […] Ainsi, à partir du milieu de l'année 1916, les responsables politiques allemands aspirent à mener à son terme le processus d'alignement politique de la double monarchie sur le Reich[f], parachevant ainsi l'édifice visant à contrôler strictement la double monarchie, la ravalant au rang d'une « autre Bavière »[g]. Chacune des conférences fait l'objet d'une minutieuse préparation des responsables allemands, civils et militaires, qui y sont convoqués. On voit apparaître ici la tentative ancienne de résoudre des problèmes intérieurs par l'expansion territoriale. Ces mêmes responsables continuent cependant à défendre le maintien des dispositions obtenues lors des négociations des paix de victoire signées par les membres de la Quadruplice avec la Russie, l'Ukraine et la Roumanie[9],[17],[18]. Le programme est le résultat de la mise en commun de nombreux programmes sur la future Europe. Le deuxième but de guerre majeur est la domination plus ou moins directe de la Pologne, parallèlement à l'annexion d'une bande frontalière[20]. À partir des années 1900, la double monarchie ne peut plus rien entreprendre avec succès sans bénéficier du soutien du, secrétaire d'État aux Affaires étrangères, ministère allemand des Affaires étrangères, vaste ensemble économique européen sous le contrôle politique et économique du, rapide reconquête de la Serbie par les Alliés, vaste ensemble politique et économique constitué à l'échelle du continent européen, Autriche-Hongrie dans la Première Guerre mondiale, Entrée des États-Unis dans la Première Guerre mondiale, conférence de Kreuznach des 17 et 18 mai 1917, conférence de Hombourg du 13 février 1918, traité de Brest-Litovsk (Empires centraux-Ukraine), Conférences de Spa (Première Guerre mondiale), https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Conférences_de_Spa_(Première_Guerre_mondiale)&oldid=175148492, Conférence de la Première Guerre mondiale, Histoire de l'Autriche-Hongrie pendant la Première Guerre mondiale, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Première Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. La première guerre mondiale a eu lieu entre 1914 et 1918. Depuis la fondation de l'Empire, l'Allemagne veut assurer sa puissance et faire valoir ses revendications d'une politique mondiale. Les années avant le début de la guerre sont complexes pour la Russie. Voir les commentaires dans Droz (Jacques), Les causes de la Première Guerre mondiale.Essai d’historiographie. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Les soldats portugais ont participé à la première guerre mondiale, aux côtés de Français et d'Anglais. 27/11/2020. 546 p. PRIOR, Robin et Trevor Wilson. Près de dix millions de morts dans le monde et un déluge de feu sans précédent. La Roumanie veut annexer la Transylvanie. En effet, les quatre principales conférences confirment la politique impérialiste et expansionniste du Reich et, parfois de ses alliés. L'Allemagne, ayant pris l'Alsace et la Lorraine à la France lors de la guerre déroulé en 1870-1871, donne envie à la France de se venger et de reprendre ces 2 régions. En réponse à cette constatation, les planificateurs allemands développent l'idée d'une sphère allemande se déployant du golfe de Gascogne jusqu'à l'Oural. 1916 : la bataille de Verdun et le rôle du général Pétain. Néanmoins, sa persistance à la neutralité ne durera pas et il devra abdiquer en faveur de l’administration vénizéliste qui fera entrer le pays dans le camp de l'Entente en 1917. Cette coprésidence permet au Habsbourg de sauvegarder les apparences d'une alliance entre des partenaires placés sur un pied d'égalité, en maintenant, au mépris de la réalité du rapport de forces, la fiction d'une Autriche-Hongrie encore en mesure de peser sur la politique générale de la Quadruplice à ce stade du conflit[d],[4]. En outre, il était persuadé que ce conflit ne se terminerait que par une seule issue : la défaite des Empires centraux. Tout comme Conrad, Burián veut voir la Serbie écartée en tant que « point de cristallisation d'une agitation nationale » et en tant qu'« outil » aux mains des ennemis[57]. Bien que les buts de guerre affichés ou tenus secrets recouvrent en partie des exigences extrêmes comme des annexions, l'entrée en guerre ne peut … Sont également ponctuellement présents des ministres prussiens et des proches conseillers du chancelier et du secrétaire d'État[7],[8]. Grâce aux gains territoriaux dans le nord, il serait alors possible de céder certains territoires à la Grèce dans le sud pour garantir sa neutralité. Le national-socialisme a repris sans égard et de manière plus énergique et brutale que ne l'avait fait l'empire de Guillaume II l'idéologie de la sphère orientale et la volonté allemande d'expansion à l'est. Pour Gerhard Ritter, « le fait que les reports de frontières n'ont plus qu'une signification militaire réduite à l'époque des guerres de masse, des moyens de transport modernes et des avions n'était pas du tout familier aux militaires de métiers[6] », et donc également méconnu des hommes politiques et des journalistes. La révolution d’Octobre (novembre 1917) bouleverse encore la politique de la Russie : le gouvernement bolchevik dirigé par Lénine annonce qu'il se retire immédiatement de la guerre et ouvre des pourparlers avec les Empires centraux. Synonyme despèce de Velloziaceae (nom scientifique) Site mégalithique inscrit au patrimoine mondial Satellite scientifique High School of Art and Design Hybride durodèles (nom scientifique) Presse française liée à la Collaboration de la Seconde Guerre mondiale Flore (nom scientifique) Sous-espèce de plantes (nom scientifique) L’assassinat de l’archiduc et de son épouse Sophie Gräfin Chotek à Sarajevo est généralement considéré comme l’évènement déclencheur de la Première Guerre Mondiale. Une galerie souterraine allemande de la Première Guerre Mondiale est apparue dès les premiers terrassements. Ils reflètent ce que les gouvernements et de l'opinion publique des États belligérants veulent atteindre sur le plan territorial, politique ou économique. La propagande a joué un rôle majeur lors de la Première Guerre mondiale en influençant les populations, elle peut être subdivisée en trois aspects: Financement de la guerre La Première Guerre mondiale a posé à la France en particulier, mais aussi aux états européens, un très grand problème de financement qui devrait être résolu. Burián ne veut pas faire échouer une paix dont la condition pour les Russes serait la restauration de la Serbie. L'imbrication d'une pensée économique et d'éléments émotionnels pures avec un manque du sens du réel, ainsi qu'une surestimation de ses propres forces et une sous-estimation de celles de l'ennemi sont les caractéristiques de cette politique[48]. La version du 30 juillet 2018 de cet article a été reconnue comme «, Plusieurs conférences étalées sur cinq mois, Affirmation constante des buts de guerre allemands, Inséparables l'un de l'autre aux yeux de l'opinion publique allemande, ces deux militaires sont assimilés aux, En 1918, la double monarchie est totalement épuisée par le conflit qui se prolonge. Les deux puissances mondiales ont en définitive un recours illimité au potentiel économique mondial avec toutes les ressources qu'il comporte. Les projets nationaux (völkisch) d'évacuation et de colonisation de la sphère orientale (Ostraum) étaient déjà présents dès le début de la guerre, même s'ils ne se sont imposés à l'ensemble des élites du pouvoir de l'Empire qu'en 1918 après le triomphe de courte durée du commandement suprême de l'armée allemande[50]. Ce document a été mis à jour le 16/08/2010 Retrouver les terres perdues lors de la Seconde Guerre balkanique. Wilhelm Solf, secrétaire d'État aux colonies, fait en août et septembre 1914 une proposition à ce sujet : la répartition des colonies françaises, belges et portugaises en Afrique que Bethmann Hollweg avait incluses dans le Septemberprogramm[23]. À la psychose de guerre de l'été 1914-1915 suit le désenchantement d'une grande partie de la population[24]. Le changement politique survenu en Allemagne avec larrivée sur le trône de Guillaume II induit un changement de stratégie puisquil intègre léventualité dune guerre sur un et sans doute deux fronts. Réunissant également des responsables ministériels et des militaires de haut rang, aussi bien du Reich que de la double monarchie, ces conférences sont supposées, selon le gouvernement impérial allemand, définir la politique menée par le Reich et ses alliés de la Quadruplice[b], notamment en effectuant un partage des conquêtes, par les armées des puissances centrales, en territoires à annexer par le Reich et la double monarchie, tout en définissant au sein de leurs conquêtes respectives les zones d'influence allemande et austro-hongroise. Dans l’ensemble, plus de 2,5 millions d’Africains, soit bien plus de 1% de la population du continent, participèrent d’une façon ou d’une autre à l’effort de guerre. Politiquement tout d’abord, la situation n’est pas très stable : en 1905,l’empire russe connait une révolution qui met à mal le pouvoir du tsar. A study of Germany's western war aims during the first world war, « Brücke nach Zentralasien zur Bedrohung der englischen Stellung in Indien », Magyarország az elsö világháborúban 1914-1918, Conférences de Spa (Première Guerre mondiale), Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Buts_de_guerre_de_la_Première_Guerre_mondiale&oldid=176866629, Article manquant de références depuis juin 2020, Article manquant de références/Liste complète, Article contenant un appel à traduction en russe, Article avec une section vide ou incomplète, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en polonais, Article contenant un appel à traduction en espagnol, Portail:Première Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Relations internationales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les monarques fixent lors de ces rencontres les lignes directrices des relations entre les deux empires, établissent les termes généraux des accords de principe entre les deux monarchies, que leurs conseillers doivent préciser lors de négociations ultérieures[3],[5],[6]. Lorsque la guerre éclate, les différences entre les groupes de peuples austro-hongrois deviennent secondaires. C’est-à-dire que toutes les ressources politique, économiques et humaines vont participer à l’effort de guerre. La Première Guerre Mondiale est remportée par la Triple Entente, dont la France, contre la Triple Alliance, dont l'Allemagne. Toutefois, il y a des cas où raison de guerre et buts de guerre se recouvrent, comme c'est par exemple le cas pour l'Italie, la Roumanie ou la Bulgarie. Paris, Éditions de Trévise, 1970. La 1ère Guerre Mondiale (1914-1918) aussi appelée la Grande Guerre, sera la première guerre dite Totale dans le monde, mais quiaura un gros impact sur la France. En effet, les populations civiles subissent une disette rigoureuse, en dépit du rationnement mis en place dès la perte de la Galicie à la fin de l'été 1914. Ce dernier projette en effet, après la cession de la Pologne, des provinces baltes et du Caucase, de diviser la Russie en quatre États tsaristes indépendants : l'Ukraine, le Südostbund (Ciscaucasie) comme territoire anti-bolchéviste entre l'Ukraine et la mer Caspienne, la Zentralrussland et la Sibérie. Le vocabulaire de la trahison que l'on rencontre en 1918 montre que des conditions importantes pour le programme et la pratique du national-socialisme sont nées et ont été créées à cette époque. Après la conquête de la Serbie (fin 1915) s'est posée la question des Slaves du sud, ainsi que le problème de savoir dans quelle mesure la Serbie devait être rattachée à la monarchie. Toute volonté d'expansion de sa part entrait alors en opposition avec l'équilibre des forces en Europe. Par les accords Sykes-Picot du 10 mai 1916, Français et Britanniques se partagent par anticipation le Moyen-Orient : Sazonov obtient la promesse d'une zone d'influence russe couvrant l'Arménie ottomane et d'autres territoires peuplés de Kurdes, Lazes, Alévis et Arméniens dans l'Empire ottoman et en Perse. Visiter le site. Geneviève Migeon et Henri Thiès), Les Buts de guerre de l'Allemagne impériale (1914-1918) [« Griff nach der Weltmacht »], Paris, Éditions de Trévise, 1970, 654 p. (notice BnF n o; Pierre Jardin, « La fin de la guerre en Allemagne », Revue historique des armées, n o 251, 2008, p. La politique des buts de guerre de l'Empire allemand était l'illusion de la puissance allemande à travers une surestimation irréaliste. En effet, la ville compte de nombreux hôtels en mesure d'accueillir les services d'état-major de l'armée allemande en campagne[1]. Pavel Milioukov, ministre des Affaires étrangères du nouveau gouvernement, veut reprendre les vieilles revendications des tsars sur Constantinople et les Détroits mais il est contrecarré par le soviet de Petrograd, nouveau pouvoir qui concurrence celui du Gouvernement provisoire : le 14 mars 1917, le soviet adresse un manifeste « aux peuples du monde entier » pour exiger une « paix sans annexions ni indemnités ». La majorité des cercles dirigeants en Allemagne, de la droite jusqu'à la gauche anti-tsariste, tient à un concept de division[26]. Résumé de la Première Guerre Mondiale ( début : 28 juillet 1914 - fin : 11 novembre 1918). La conquête de la Serbie en 1915 par les Austro-Hongrois motivera davantage sa décision. Ainsi, la conférence des 2 et 3 juillet, destinée à évincer définitivement le secrétaire d'État Richard von Kühlmann, est planifiée la veille lors d'une rencontre entre le chancelier du Reich, le ministre de la Guerre et les Dioscures, qui font alors savoir au chancelier, Georg von Hertling, leur refus de prendre en compte les avis du secrétaire d'État promis à se voir évincé[15]. Le camp des mesurés reste isolé des ouvriers et démuni, tout comme Bethmann Hollweg, face au mouvement de masse annexionniste. Pendant les conférences interalliées de 1915-1916, les puissances de la Triple Entente discutent de la perspective d'un partage de l'Empire ottoman. La réalisation des buts de guerre constitue une pierre angulaire de la politique étrangère allemande jusque dans les dernières semaines du conflit. ⋙ Pourquoi le traité de Versailles a conduit à la Deuxième Guerre mondiale ⋙ La Première Guerre mondiale à travers les affiches de propagande ⋙ Première Guerre mondiale : le 1er août 1914, ils croyaient à une victoire rapide… ⋙ Première Guerre mondiale : la censure pour masquer la réalité des … Les zones tampons et les corrections de frontières jouent encore un rôle prépondérant dans les différentes réflexions, bien que les distances ne soient plus aussi significatives qu'elles l'étaient au XIXe siècle du fait des progrès technologiques. Les partisans de la recherche d'un compromis, non seulement avec les Alliés, mais aussi avec les membres de la Quadruplice, sont en effet systématiquement écartés par Paul von Hindenburg et son collègue Erich Ludendorff, qui exercent alors une dictature militaire dans le Reich : le 12 mai, Guillaume II et les Dioscures font parcourir à Charles Ier un véritable « chemin de Canossa » ; le 3 juillet 1918, les Dioscures obtiennent la démission de Richard von Kühlmann, qui venait de prendre officiellement position en faveur d'une paix de compromis avec les Alliés, et son remplacement par Paul von Hintze, chef de file des pangermanistes. Morts pour la France de la Première Guerre mondiale; Fusillés de la Première Guerre mondiale; Personnels de l'aéronautique militaire; Les artistes dans la Grande Guerre; Journaux des unités engagées dans la Première Guerre mondiale. D'après la théorie de l'impérialisme sociale de Hans-Ulrich Wehler, l'Empire avait déjà développé à l'époque d'Otto von Bismarck la stratégie politique consistant à contrebalancer (et sans doute neutraliser) les tensions sociales intérieures par une politique étrangère basée sur un impérialisme colonial renforcé. L'entrée militaire à l'ouest s'est faite par deux fois de manière relativement civilisée alors qu'à l'est on trouve quelque chose de plus brutal, brutalité exacerbée sous Hitler[53]. La propagande annexionniste est surtout efficace dans les couches industrielles et intellectuelle contrairement à tous les cercles de la population lors de la Seconde Guerre mondiale. Il ne resterait alors qu'un petit pays de montagne avec 1,5 million d'habitants, dont l'incorporation entraînerait certes des difficultés d'ordre juridique, politique et économique, mais qui serait totalement possible au vu de la grande capacité d'adaptation dont a fait preuve la monarchie par le passé. Les jours de guerre : la vie des Français au jour le jour entre 1914 et 1918, Paris, Plon, 1994. Indemniser la France et la Belgique des dommages de guerre causées par les combats et l'invasion prussienne. Ainsi, lors du conseil de la couronne allemande réuni le 14 août, le chancelier Georg von Hertling présente longuement la situation intérieure du Reich, alors engagé depuis l'été 1914 dans le conflit mondial. Les autres services sont dispersés dans la région : ainsi, le commandement des forces aériennes est installé à Verviers, tandis que la ville d'Avesnes fait office de poste de commandement avancé. Le débat autour des buts de guerre allemands n'oppose pas possibilités d'expansion et de paix, mais versions mesurées et extrêmes d'une « paix allemande ». 5,035 likes. Le 27 mars 1917, Kerenski fait valider par le gouvernement une déclaration des buts de guerre selon laquelle la Russie reste fidèle à ses alliés tout en renonçant à toute ambition conquérante[67],[68]. En fait, cet appel aux revendications nationales est vite contredit par la politique de russification de l’administration, des écoles et du clergé menée en Galicie orientale et en Bucovine occupées par l'armée russe après la première offensive de Galicie en 1914[62]. Elle est également correctement reliée au réseau ferroviaire et bénéficie d'une plus grande proximité avec le front, sur lequel les membres de l'état-major peuvent donc plus facilement se rendre[1]. Le combat contre la Russie trouve par contre plus de soutien dans l'Allemagne du sud, chez les sympathisants des Habsbourg et au sein de la branche des financiers. La guerre offre alors la possibilité d'une fuite en avant. Ainsi, à partir du milieu du mois d'août, les responsables militaires allemands connaissent un abattement moral, mais, en menant une retraite ordonnée permettant l'installation des unités sur de solides positions défensives, ils espèrent encore parvenir à imposer aux Alliés l'ouverture de négociations en vue d'une paix blanche en Europe occidentale, garantissant les positions conquises durant le conflit, dans les Balkans et en Russie. Pendant les premières semaines de la guerre, avant les cuisantes défaites en Galicie et en Serbie, les dirigeants autrichiens se sont permis de formuler des buts territoriaux précis. En 1908, insatisfaits par la gestion du sultan, de jeunes Turcs se sont révoltés et ont pris le pouvoir.La Révolte des Jeunes Turcs a alors été menée avec l’ambition de ralentir le déclin de l’Empire ottoman. Les conférences fournissent également la possibilité aux membres du gouvernement civil d'exposer aux militaires la dégradation de la situation intérieure, celle du Reich comme celle de la double monarchie, tout comme elle permet aux militaires d'exposer aux civils certains aspects de l'épuisement militaire du Reich[22],[23]. En effet, au début de l'année 1917, Erich Ludendorff a envisagé d'installer le siège de l'OHL à Spa, avant de porter son choix sur Bad Kreuznach, à l'époque mieux desservi par le téléphone et le télégraphe, permettant au commandement de mener la guerre pratiquement en temps réel[2]. Le territoire dirigé par l'Allemagne était en effet jugé par les impérialistes allemands comme trop petit en comparaison des autres puissances mondiales, ou ne serait-ce que par rapport à la puissance européenne qu'était la France. La guerre de position se met en place à la fin de l’année 1914. Hitler, qui « renoue avec ces continuités qu'il brise cependant » (Thomas Nipperdey), et son programme se raccrochent certes aux buts de guerre les plus larges possibles de la Première Guerre mondiale, mais en sont détachés dans leur essence de par le dogme raciste développé[52].