Henri III (1er octobre 1207 - 16 novembre 1272) fut roi d'Angleterre, seigneur d'Irlande et duc d'Aquitaine de 1216 à sa mort. Lorsque Édouard IV d'Angleterre, duc d'York, remonte sur le trône en 1471, Henri doit fuir en Bretagne, où il passera l'essentiel des quatorze années suivantes. De son côté , le Plantagenet renonce à la Normandie, la Touraine, le Maine et l'Anjou et rendra hommage au roi de France pour la Gascogne. De nombreuses attaques avaient eu lieu durant la première guerre des barons mais la communauté prospéra durant les premières années du règne d'Henri III[176],[177]. Hugues X de Lusignan, qui avait renoncé à l'Aunis, donné par la suite à Alphonse de Poitiers, constitua une coalition, poussé par sa femme Isabelle, veuve de Jean sans Terre. Alphonse signa un traité d'alliance en 1254 et le mariage du fils d'Henri III, Édouard à la demi-sœur du roi castillan, Éléonore, permit de sécuriser une paix durable entre les deux pays[251],[254] . À la fin de l'année 1217, de nombreux anciens rebelles ignoraient régulièrement les directives du centre et même les partisans du roi cherchaient à conserver leur indépendance et leur contrôle sur les châteaux royaux[23]. Henri III voyagea moins que ses prédécesseurs et il adopta un mode de vie plus sédentaire en restant de longues périodes au même endroit avant de changer de château[138]. Des Roches prit le contrôle du gouvernement avec le soutien de la faction poitevine de la noblesse anglaise qui y voyait un moyen de récupérer les terres qu'ils avaient perdu au profit des partisans d'Hubert[110]. « Henri III d'Angleterre » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, Contemporain de la guerre contre la France, Soutien de Henri III au comte de Toulouse, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Henri_III_d%27Angleterre&oldid=1460329, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. Deux nobles influents se présentèrent pour présider le conseil de régence d'Henri III[25]. La position d'Henri III au pays de Galles se renforça après la mort de Llywelyn le Grand en 1240[226],[227]. Lors de la bataille de Taillebourg, les coalisés sont défaits par Louis IX. Après 1900, les documents du règne d'Henri III comme les pipe rolls (en), les comptes rendus de la cour et la correspondance royale devinrent plus accessibles aux historiens[358],[5]. Les Juifs vivant en Angleterre subissaient traditionnellement une taxation plus élevée en échange de la protection royale contre les persécutions antisémites[127]. Les croisades étaient une cause populaire au XIIIe siècle et, en 1248, Louis IX participa à la malheureuse septième croisade après avoir signé une nouvelle trêve avec l'Angleterre et avoir reçu l'assurance du pape qu'il protégerait ses terres contre une éventuelle attaque anglaise[246],[5]. Il envisagea de mener une croisade au Levant mais en fut empêché par des révoltes en Gascogne. Contraint d'intervenir personnellement, Henri III mena une campagne efficace, bien que coûteuse, avec l'aide des Lusignan et il parvint à ramener le calme[251],[252],[5]. Mais il fait volte-face lors du siège de la ville de La-Roche-aux-Moines, car l'armée du prince Louis, fils de Philippe Auguste, est envoyée contre lui et parvient à repousser le roi Jean. Son élection entraîna des réactions mitigées en Angleterre ; Richard était considéré comme un conseiller modéré et raisonnable et sa présence était appréciée par les barons mais il fut également accusé, peut-être à tort, d'avoir financé sa campagne en Allemagne avec le trésor anglais[271]. Comme il s'agissait de sa demeure préférée, il y resta plus longtemps que tous ses prédécesseurs et participa au développement de la capitale anglaise[143]. Une coalition de barons menés par Simon V de Montfort organisa un coup d'État et contraignit Henri III à accepter les provisions d'Oxford imposant une plus grande limitation de ses pouvoirs et la création d'un conseil de 24 membres. Les barons s'attendaient à ce que le roi agisse conformément à ces chartes, se soumette à ses lois et gouverne selon les conseils de la noblesse[95],[93]. Henri III abandonna cette pratique en laissant vacant le poste de justiciar et en cantonnant le chancelier à un rôle mineur[117]. Henri III fit également construire le Domus Conversorum à Londres en 1232 pour pousser à la conversion des Juifs au christianisme et après 1239, l'intensité de ses efforts en ce sens fut tel que près de 10 % des Juifs d'Angleterre s'étaient convertis à la fin des années 1250[180]. Durant les quatre années qui suivirent, ni Henri III ni les barons ne parvinrent à ramener le calme en Angleterre et le contrôle du pouvoir alterna entre les différentes factions[291]. Le second était le comte de Chester, Ranulph de Blondeville, l'un des plus puissants barons loyalistes[27]. Les chroniqueurs Roger de Wendover et Matthieu Paris s'inquiétaient du nombre de ces étrangers et l'historien Martin Aurell souligne les connotations xénophobiques de leurs récits[221]. Ayant coûté plus de 200 000 livres, la campagne militaire avait épuisé tout le trésor prévu pour la croisade et Henri III s'était lourdement endetté auprès de son frère Richard et des Lusignan[256],[253],[5]. L'armée d'Henri III dans le Poitou était mal préparée et ne disposait pas du soutien des barons poitevins dont beaucoup s'étaient sentis abandonnés durant la régence[88]. Il voyagea moins que ses prédécesseurs et dépensa sans compter sur ses résidences préférées. L'archevêque de Cantorbéry Edmund Rich organisa plusieurs assemblées en 1234 et conseilla au roi de limoger des Roches[112]. Jean et les nobles loyalistes répudièrent la Magna Carta et la première guerre des barons éclata avec les rebelles, qui firent alors appel au prince Louis de France, fils de Philippe Auguste, qui fut proclamé roi d'Angleterre à Londres en juin 1216[11]. Il fut le premier roi de l'enfant en Angleterre depuis le règne de Æthelred II d'Angleterre. Lorsque de Monfort rentra en Angleterre, Henri III, soutenu par Éléonore, resta à Paris pour réaffirmer l'autorité royale et il commença à édicter des ordres royaux indépendamment des barons[294]. Gagner la paix s'avéra plus difficile pour Guillaume que de gagner la guerre[62]. Il gouverna généralement en accord avec les chartes qui empêchaient la Couronne de contourner le pouvoir judiciaire pour imposer des amendes ou exproprier les barons comme cela avait souvent été le cas sous Jean[121],[5]. Il réalisait régulièrement des pèlerinages notamment aux abbayes de Bromholm (en), de St Albans et de Walsingham, même s'il a parfois semblé utiliser ces périples pour ne pas avoir à s'occuper des questions politiques du moment[7],[5]. Henri III ne put envoyer qu'une faible armée chez son allié et la Bretagne tomba aux mains de Louis IX en novembre[114]. Il accusa le justiciar d'avoir dilapidé les terres et les finances royales et d'être responsable d'une série d'attaques contre des ecclésiastiques étrangers[109]. Henri III adopta alors ce que l'historien Michael Clanchy a qualifié de « stratégie européenne » destinée à former des alliances avec d'autres puissances européennes pour contraindre Louis IX à abandonner ses territoires[243],[244]. De retour des croisades en août 1231, Pierre des Roches rejoignit le nombre grandissant des opposants à son vieux rival, Hubert de Burgh, le principal conseiller du roi[108]. Le gouvernement royal anglais avait traditionnellement été centré autour de plusieurs grands offices occupés par de puissants membres de la noblesse[116]. Le plus dangereux, est l'empereur germanique Otton IV de Brunswick, qui rassemble les coalisés et envahit l'Alsace pour rejoindre Paris. Revendiquer ces domaines était très important pour le roi qui employait des expressions comme « réclamer son héritage », « restaurer ses droits » et « défendre ses prétentions légitimes » dans sa correspondance diplomatique[99]. Il n'avait plus les moyens de financer Henri III et demanda au contraire que le roi anglais indemnise la papauté pour les 90 000 livres qu'elle avait dépensé pour combattre Manfred Ier[264],[265][n 6]. Le frère d'Henri III, Richard, tenta d'apaiser les tensions et d'éviter un affrontement militaire ; Édouard se réconcilia avec son père et de Monfort fut jugé pour ses actions contre le roi[296] ; la situation restait cependant explosive et en octobre, une coalition menée par de Monfort, de Clare et Édouard reprit le pouvoir mais leur autorité s'effondra rapidement[297]. Devenu roi sous le nom d'Édouard Ier, son fils entreprit lentement le voyage de retour et ne revint en Angleterre qu'en août 1274[346]. Près d'une centaine s'y installèrent et le roi accorda à la plupart des revenus de plus de 66 livres[218],[n 6]. Henri IV Miniature représentant Henri IV comme duc de Lancastre, vers 1402. Henri III (1 Octobre 1207 au 16 Novembre 1272) était le fils et successeur de John comme roi d'Angleterre, régnant pour 56 années de 1216 à sa mort.Ses contemporains le connaissaient comme Henry de Winchester. En 1214 , agacé de la prise de position du roi Philippe contre la monarchie anglaise, le roi Jean décide d'opérer un débarquement en Normandie pour tenter de recouvrer ses positions perdues. Son gisant en laiton doré fut dessiné et réalisé par l'orfèvre William Torell (en) ; à la différence des autres exemples de la période, ce dernier était particulièrement réaliste même s'il ne représente probablement pas fidèlement le roi défunt[350]. Henri III, Isabelle, Louis, Guala et Guillaume s'accordèrent finalement sur ce qui devint le traité de Lambeth ou de Kingston signé le 12 et le 13 septembre[52]. Les traits et l'apparence d'Henri sont mal connus ; il mesurait probablement environ 168 cm et des récits postérieurs à sa mort suggèrent qu'il avait un corps puissant avec un ptosis[5],[n 1]. Désespéré, de Monfort se lança à la poursuite de l'armée royale et malgré sa supériorité numérique, celle-ci fut battu à la bataille de Lewes le 14 mai[321]. Marie naît en 1553, à Paris. La mort de Louis VIII en 1226 obligea à la mise en place d'une régence pour son fils Louis IX, âgé de 12 ans[105],[n 10]. Le terme « Poitevins » fut globalement appliqué à ce groupe même si peu étaient effectivement originaires du Poitou et, dans les années 1250, une forte rivalité opposa les Savoyards relativement bien intégrés et les Poitevins récemment arrivés[222],[223]. Le roi commença à organiser le passage de son armée auprès de souverains amis sur le trajet, rassembla des navires et réduisit les dépenses de la Couronne pour financer la croisade[249],[250],[5]. Ayant besoin d'accroître ses revenus, il décida d'en dépenser une partie mais préféra frapper des pièces en or sur le modèle de ce qui se faisait en Italie plutôt que de vendre directement l'or et ainsi provoquer une baisse de sa valeur[153],[154],[155]. La mort de son père apaisa néanmoins les tensions et les forces royales, menées par Guillaume le Maréchal, battirent les rebelles soutenus par les Français à Lincoln et à Sandwich en 1217. La Sicile était contrôlée par l'empereur Frédéric II qui était le rival du pape Innocent IV[258]. Henri III ( 1 er octobre 1207 - 16 novembre 1272 ) fut roi d'Angleterre , seigneur d'Irlande et duc d'Aquitaine de 1216 à … Henri III fut fou de joie et organisa de fastueuses célébrations et fit d'importantes donations à l'Église et aux pauvres pour obtenir la protection divine pour son fils[201]. Henri est né au château de Winchester le 1er octobre 1207[1]. Par des actions militaires en Angleterre et avec l'aide du roi d'Écosse, il aide sa mère à retrouver le trône d'Angleterre dont elle a été dépossédé par Étienne de Blois. Le rappel de Pandulf par le pape la même année laissa Hubert comme le principal acteur du gouvernement de régence[79],[71]. Le premier était Guillaume qui, bien qu'âgé ; était renommé pour sa loyauté et pouvait soutenir le roi avec sa propre armée[26]. À la fin des années 1250, les lourds impôts nécessaires pour financer la diplomatie relativement inefficace du roi, ses manœuvres pour passer outre la Grande Charte et l'influence de ses proches poitevins étaient de plus en plus critiqués. Ses ressources étaient bien moins importantes que celles de la Couronne française et à la fin des années 1240, il était devenu clair que Louis IX était le souverain dominant en France[241],[242]. Il chercha notamment à se rapprocher de l'empereur Frédéric II en espérant qu'il se tournerait contre son voisin français ou autoriserait ses nobles à participer aux campagnes anglaises[245]. Henri III était un grand soutien des ordres mendiants ; ses confesseurs appartenaient à l'ordre dominicain et il facilita leur implantation à Cantorbéry, Norwich, Oxford, Reading et York en les aidant à acquérir des terrains dans ces villes densément peuplées[165],[5]. Henri était en sûreté avec sa mère dans le château de Corfe dans le Dorset lorsque le roi Jean mourut[16]. À sa demande, Henri III fut inhumé dans l'abbaye de Westminster en face de l'autel dans l'ancienne sépulture d'Édouard le Confesseur[347],[342],[n 23]. Son père fait face aux ambitions du roi de France Philippe II Auguste qui conteste son pouvoir car il est en guerre contre lui. Il tenta sans grand succès de faire appliquer le droit traditionnel du souverain à approuver les mariages[65] mais il parvint à reconstituer la Cour du Banc du Roi (en) et à restaurer l'Échiquier[66]. Henri IV (15 avril 1367 – 20 mars 1413) est roi d'Angleterre de 1399 à sa mort. Cela était une somme colossale et Henri III se tourna vers le Parlement en 1255 pour obtenir ces fonds mais cela lui fut refusé ; d'autres tentatives suivirent mais seule une faible participation parlementaire avait été obtenue en 1257[266]. Henri III, mort assassiné en 1589, a été le dernier souverain de la dynastie des Valois.Habile législateur, il a manifesté une vive volonté d'unité nationale dans une France alors minée par les Guerres de religion.