La récession du début des années 1980 est le nom donné à une période de grande récession économique mondiale affectant de nombreux pays développés à la fin des années 1970 et au début des années 1980. Pendant la grande croissance des années 1945-1970, on avait pu croire que les phénomènes économiques étaient définitivement maîtrisés et que les interventions de type keynésien dans l'économie permettaient d'écarter les crises. La crise économique des années 1970 [Analyse, Histoire, XX°] Publié le 25 juillet 2006 par Pauline Prodhome. www.stratogeo.com. Mais le rythme des innovations va continuer à s'accélérer et l'espace ne manquera pas de déborder la Triade. La Grande Dépression (Great Slump) a été pour le Royaume-Uni la plus grave crise économique du XXe siècle. En 1973, il est à nouveau dévalué, son taux de change par rapport aux autres monnaies devient fluctuant et sa définition en or est en voie d'abandon. Une crise économique. C'est autour de cette date, en effet, que plusieurs indicateurs (qui n'offriraient guère de signification pris séparément) deviennent révélateurs (si on les examine ensemble et si on les considère sous le jour de l'évolution économique) d'une crise. Cette « mondialisation » ne concerne, pour le moment, que les trois pôles de la Triade, car le processus de multinationalisation des firmes et des banques n'est à l'œuvre que dans les pays anciennement ou nouvellement industrialisés. Le mal était plus profond, et le trou d’air se transformerait en décrochage. Pendant la crise de 1970-1990, comme lors des précédentes, toutes les structures de l'ensemble économique sont en effet atteintes et profondément modifiées. Le cyclone de Bhola (11 novembre 1970, Asie) est le plus meurtrier de l'histoire.Il toucha l'actuel Bangladesh (villes de Chittagong, Khulnâ) et provoqua une submersion marine et une marée de tempête.Il y eut environ 400 000 victimes [4]. À ce jour, les économistes se demandent toujours si un événement en particulier, comme le krach de la bourse de New York en 1929, est à l’origine de la crise. Car, économiquement, les années septante, ce fut la fin des trente glorieuses, ces années d’après-guerre caractérisées par une croissance plane et une redistribution sociale prévisible. Le pétrole étant à l'époque la principale source d'énergie pour la quasi-totalité des productions des pays industrialisés, le coût de tous les produits s'élève. Dans les années 1970, on a imputé la crise aux chocs pétroliers. omi Comparaison de la crise des années 30, celle des années 70 et celle que nous traversons depuis 2007. La crise, phénomène global dans lequel chaque structure du corps économique est affectée, permet à cet ensemble économique de se restructurer et de retrouver un niveau satisfaisant de gains de productivité. Après 1984-1985, date que l'on peut fixer pour l'entrée dans la troisième période, la rentabilité des entreprises s'améliore et le chômage se stabilise et même régresse. Les années 70 Le début des années 70 annonce la crise économique qui éclatera en 1973-74 avec la crise pétrolière. La crise des année 70: Tout d'abord, les médias ont parlés de deux crises des années 70 mais en réalité il n'y en a qu'une mais dû à deux chocs pétroliers. WASHINGTON — L’économie planétaire doit se contracter de 5,2 % cette année à cause du nouveau coronavirus, du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. C’est de ce travail que découle la construction de la réflexion et la formulation de la problématique. Ainsi, le choc pétrolier de 1973 – comme, auparavant, le choc monétaire de 1971 ou tous les autres chocs plus récents –, loin d'avoir provoqué la crise, en découle. En 1973, puis de nouveau en 1979, les pays producteurs de pétrole décident de fortes hausses des prix du pétrole. Tout ensemble économique rencontre, à un moment de son histoire, ses propres limites dans la poursuite des gains de productivité, poursuite qui ne peut cesser, puisqu'elle est le moteur de l'évolution économique. Il a fallu 3 000 ans pour que la révolution néolithique fasse passer les sociétés préhistoriques de la chasse-cueillette à l'agriculture et à l'élevage. Au Canada, les changements sont considérables. La période qui suit se caractérise par une succession de crises (avec le second choc pétrolier en 1979-1982, puis encore en 1987) et de périodes de reprise. Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous : CHEAR - Lanxade - Les nouveaux Enjeux géostratégiques, Saint Petersbourg [Photos, Voyage, Russie], 1968 dans la Monde [Analyse, Histoire, XX°], Le GPRF et la IV° République [Analyse, Histoire, XX°, France], Tentatives d’assainissement du commerce international, Poursuite de la crise dans les années 1980, Pour donner votre avis sur cet article, utilisez la fonction "Ajouter un commentaire". Depuis le début du XXème siècle le monde a traversé trois crises majeures qui ont ponctué la vie économique du globe. sens « dogmatique » puisqu’elle consiste à dire que la crise des années 70 obéit au jeu des contradictions fondamentales du capitalisme, de ses invariants. Si l’on rajoute à cela les craintes renforcées d’une crise économique durable, le résultat serait un anglicisme non anodin : stagflation. Deux types d'explications ont été proposés. Certains ont imputé la crise à un ou à plusieurs événements (chocs monétaires, pétroliers, financier ou boursier), ou à des acteurs sociaux (syndicats), ou encore à des pays étrangers (concurrents du tiers-monde). De plus, à la fin de la décennie, tandis que la croissance américaine se poursuit et qu'une reprise se dessine en Europe, un choc asiatique survenu à partir de 1997 fait plonger tous les indicateurs locaux. Mais c’est le nombre de pays qui se retrouveront en récession qui fait de cette crise la pire depuis la Grande Dépression des années 1870, a souligné lundi la Banque mondiale. (Washington) L’économie planétaire doit se contracter de 5,2 % cette année à cause du nouveau coronavirus, du jamais vu depuis la Seconde Guerre mondiale. Le pays se remet mal et difficilement de la guerre et connait des problèmes récurrents de chômage, d'inflation et de productivité. Partie des États-Unis à la fin de l'automne 1929, elle s'était rapidement étendue au monde entier. Une fois ce travail effectué, on définit les termes les uns par rapport aux autres. Aussi la rupture des années 1974-1975 est-elle perçue comme un événement passager, dû à une cause fortuite : la hausse des prix du pétrole. Depuis le I° choc pétrolier de 1973 et la récession de 1974, le monde est plongé dans une crise économique: il n’y a pas d’explications simples et encore moins simplistes. On autorise l’économie à s’inspirer des principes d’économie libre ce qui profite à toute la population. L'atterrissage de l'homme sur la Lune, en 1969, devenu réalisable du fait des nouvelles technologies dans les domaines de l'électronique, des matériaux, de l'énergie… peut servir de point de départ symbolique de cette révolution. Ainsi il a fallu plus de vingt ans pour que l'ancien corps économique, générateur de la grande croissance des années 1945-1970, soit complètement remodelé. Enfin, le bouleversement du monde économique, en engendrant faillites et inadaptations, provoque – dernier signe – la montée du chômage. L'insolvabilité du tiers-monde a été, elle aussi, une conséquence de la crise. Le niveau de vie des Hongrois se situe aux alentours de 80-90 % de la moyenne européenne dans les années 1970. De même, le commerce international, loin de régresser, s'est accru, du fait des échanges intra-firmes des multinationales, plus vite que l'activité économique dans les différents pays. La dette totale du … Il cesse d'être convertible en or. Elles en étaient en fait la conséquence, dans la mesure où, celle-ci se traduisant par une baisse de rentabilité de l'économie américaine, le dollar se trouvait dévalorisé et rendu instable. Cette situation ne serait pas inédite puisque déjà rencontrée à partir des années 1970. En même temps que l'évolution économique se traduit par une accélération du temps économique, les espaces économiques, eux, s'élargissent. Le 1er août 1974, la Belgique arrête l’immigration économique. Devant le faible taux de rentabilité des entreprises des pays industrialisés, les banques multinationales ont été incitées à effectuer des prêts hasardeux à des pays qui semblaient plus dynamiques. A la fin des années 70, les régimes en sursis se conforment aux exigences des bailleurs de fond en matière de libéralisation économique (I). Pris globalement, le phénomène signifie que l'ensemble du monde économique a atteint, à cette époque, sa limite dans la recherche de gains de productivité. En 1982, le Mexique n'est plus en état de rembourser sa dette, puis c'est le cas du Brésil et d'autres pays du tiers-monde. Ces erreurs de diagnostic tiennent à de graves lacunes dans la théorie des crises. La concentration du capital des firmes et des banques connaît, dans les pays industrialisés, une nouvelle poussée. Les 16 et 17 octobre 1973, pendant la guerre du Kippour (qui oppose L’Egypte et la Syrie à Au début des années 1970, la Hongrie accroît ses contacts commerciaux et culturels avec les pays non communistes. Confronté aux hausses du chômage et de l’inflation liées à la crise économique mondiale des chocs pétroliers, l’État peut-il continuer à financer une protection sociale, certes généreuse, mais dispendieuse ? Trop endettés, ces pays ont fait défaut. Si l'on veut bien considérer que l'inflation, premier signe observé, signifie que les créances sur l'économie – contreparties de la masse monétaire – se dévalorisent, cette inflation trouve son explication dans le deuxième signe : la baisse de rentabilité moyenne des entreprises du monde industrialisé. | Une crise économique est une dégradation brutale de la situation économique d'un ou de plusieurs pays. Celle-ci est générale dans les pays industrialisés (Japon excepté), qui retrouvent parfois les taux des années 1982-83, et montre que la crise n'est pas terminée. Ces décisions, qui mettaient fin au système monétaire mis en place à Bretton Woods au lendemain de la Seconde Guerre mondiale (accords de Bretton Woods), par leur effet déstabilisateur sur les échanges internationaux, donc sur l'économie mondiale, ont été tenues pour responsables de la crise. Fusions et absorptions se multiplient. Par leur cohérence, tous ces signes annoncent la crise économique. Et 2010 par la Crise économique années 70 suppression des 2% du 19 septembre : sparkswap lance une pratique le dérèglement et si la crise laissera des institutions bancaires ont eu un vrai virage vers l’achat de distinguer les taux directeur du produit intérieur brut a généralement pas réalisée 1. 25 juillet 2006 Or, la baisse du prix du baril enregistrée dans les années 1980 n'a pas fait cesser la crise. Le premier de ces signes est l'accroissement de l'inflation. Enfin, une autre spécificité de la crise de la fin du xxe siècle est qu'elle a opposé deux modèles de capitalisme. L'inflation est très forte, le chômage s'élève, mais un grand nombre d'entreprises, bien qu'endettées, ne sont pas encore en faillite. Or, des taux d'intérêts élevés renchérissent le crédit, détournent les capitaux de l'investissement au profit de la spéculation, ce qui freine l'activité économique. Site d'information et de réflexion sur le monde et les Relations internationales dans une perspective historique et géopolitique, Publié le Tous les aspects de la société vivent de profonds changements. La crise des années 70, avec le premier choc pétrolier de 1973, n'arrange pas les choses, au … La modification du commerce mondial (cinquième signe) s'explique par la révolution technologique. On peut dater la rupture – le moment où les pays industrialisés sont passés d'une période de stabilité économique à une période d'instabilité – de l'année 1969. Au début des années 1970, la situation économique de l’Espagne est peu reluisante par rapport à ses voisins européens. En cette fin des années 1960 commence aussi une nouvelle révolution technologique. Vers 1990, une quatrième période se dessine, marquée par la remontée du chômage. Par la suite, d'année en année, les responsables de l'économie annonceront la fin de la crise pour… l'année suivante. La crise des années 1970-1990 a d'abord pris la forme de l'inflation, alors que les crises antérieures, sous le régime de l'étalon-or, se traduisaient plutôt par une baisse des prix, la pression des produits « soldés » l'emportant sur la dévaluation monétaire. Tous les signes qui s'étaient manifestés dès le tournant des années 1970 s'amplifient au cours des années 1980 : baisse du taux moyen de profit des entreprises, révolution technologique, concentration et multinationalisation du capital, nouveaux produits, chômage. « conseil des correcteurs » : On définit toujours les termes une première fois en « eux-mêmes » (définition stricte). Ils traduisent l'approfondissement de la crise et le bouleversement général des structures économiques du monde industrialisé, déjà fragilisées au cours de la décennie précédente. Nous arrivons au terme d’un long cycle libéral démarré à la fin des années 70 et qui a entamé son déclin lors de la crise de 2008. Ensuite, le processus de concentration des firmes et des banques des pays industrialisés atteint une intensité sans précédent. Par contre, dans les 20 dernières années, François Vaillancourt observe un léger recul par rapport aux années 70. sens « dogmatique » puisqu’elle consiste à dire que la crise des années 70 obéit au jeu des contradictions fondamentales du capitalisme, de ses invariants. Les taux de croissance de la productivité, très bas dans les années 1970-1980 (en moyenne inférieurs à 1 % alors qu'ils se situaient autour de 3 % dans les années 1960), montrent que le système a atteint ses limites de productivité. Les effets à long terme de cette période de récession ont contribué à la crise de la dette des pays en voie de développement, à la crise des Savin… Le mouvement de spéculation qui s'est développé du fait de la faible rentabilité industrielle est à l'origine de bien d'autres chocs : celui de 1987, qui voit un effondrement du cours des actions sur l'ensemble des places boursières ; celui de 1992-93, qui se produit dans le secteur immobilier des principaux pays industrialisés ; celui de 1993, qui déstabilise le système monétaire européen (SME) ; celui de 1997, qui, avec l'effondrement des monnaies locales, freine l'essor de l'Asie ; celui d'août 1998 en Russie, qui est suivi (du fait du reflux de capitaux mondiaux en quête de rentabilité) par un choc identique au Brésil et dans les pays d'Amérique latine. Modèle économique des années 70’ : mythes et réalités. C'est dans cette optique qu'il faut analyser la crise des années 1970-1990. Après la période mouvementée de la Révolution tranquille des années 1960, la modernisation du Québec se poursuit dans les années 1970.D'importants changements de mentalité se produisent. Une non-concordance entre phases de croissance et phases de crise semble devenue la norme dans les trois pôles de ce qu'on a appelé la Triade. Cet âge d’or (rétrospectivement) prend fin au début de la décennie 70. En moins de vingt ans, la révolution technologique les a portés à une dimension mondiale. D'autres hypothèses ont été avancées, dans le cadre cette fois des grandes doctrines économiques. Dès le tournant des années 1970, la destruction du monde économique, qui a atteint ses limites, est amorcée. La France revint donc dans les années 1970 à des méthodes plus classiques : les grands emprunts se multiplièrent (1973, 1976, 1977 et, bénéficiant de forts avantages fiscaux, 1978). Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés. Dans le même temps, la structure du commerce mondial change. Un certain nombre d'événements spectaculaires – les chocs monétaires, pétroliers, puis financier et boursier – sont intervenus, qui ont masqué ce mouvement d'ensemble. Sachant que seule une révolution technologique permet de dépasser ce blocage et d'obtenir de nouveaux gains de productivité, il n'est pas surprenant de constater simultanément (troisième signe) le développement de nouvelles technologies. Au début des années 1970, la Hongrie accroît ses contacts commerciaux et culturels avec les pays non communistes. Les causes de la crise Les mutations structurelles On remarque un essoufflement du fordisme et une usure du modèle de croissance fondé sur la demande. Le taux de rentabilité des entreprises tend, à la même époque, à se détériorer dans les principaux pays occidentaux (en 1965 en Grande-Bretagne, en 1966 aux États-Unis et en RFA, en 1969 en France et au Japon). D'abord, malgré des taux de croissance de productivité demeurés inférieurs à ceux d'avant 1970, la révolution technologique qui s'est développée à partir de ce moment s'accentue considérablement, à tel point qu'on n'imagine plus l'arrêt d'un tel mouvement. Il a des répercussions en Russie et au Brésil. Mondialisation:… Parallèlement, les entreprises sont de plus en plus nombreuses à s'implanter à l'étranger : le mouvement de multinationalisation des firmes et des banques s'accélère. C'est bien ce qui se produit au tournant des années 1970 sous la forme de la concentration du capital industriel et bancaire (quatrième signe). On autorise l’économie à s’inspirer des principes d’économie libre ce qui profite à toute la population. Par ce trait, auquel s'ajoute l'extension de l'espace économique à des dimensions mondiales, elle prend une place particulière dans l'histoire des sociétés. Plus de 4 000 personnes ont été arrêtés le 4 janvier 1920 aux États-Unis et envoyés en Russie. La crise économique Résumé Dès la fin des années 1960 apparaît des signes d’essoufflement dans les économiques capitalistes. Elles marquent également le retour en force des idées libérales (les « Chicago Boys » au Chili, Margaret Thatcher au Royaume-Uni) e… Enfin, leur multinationalisation, phénomène exceptionnel avant 1970, s'amplifie, conduisant à la naissance des concepts de mondialisation et de globalisation économique. Au début des années 1920, ils connaissent de grands mouvements sociaux (crise de reconversion doublée d’une crise sociale). Mais ce résultat ne doit pas être un postulat et doit en tout cas se nourrir de la prise en compte des spécificités historiques. Accélération du rythme de l'évolution économique, élargissement de l'espace économique qu'on appelle « mondialisation », coexistence d'aires de prospérité et d'aires de crise, accroissement préoccupant, enfin, des écarts de niveau de vie, tels sont les traits propres à cette crise de la fin du xxe siècle. Plus généralement, la crise des années 1970-1990 apparaît comme l'aboutissement d'un long mouvement d'évolution économique dont le rythme n'a cessé de s'accélérer. Il convient également d'insister, à la fin des années 1990, sur le constat d'une triple accélération. Ont accordé, eux – 19 mars 2009, il y faire face à 2008. Aujourd'hui, les bouleversements se succèdent à un rythme de plus en plus rapide : il suffit de quelques années pour qu'émerge un nouveau pôle économique, comme la Silicon Valley, et de quelques mois pour qu'une région industrielle soit déshéritée, comme la Lorraine. Dans un contexte mal compris, ils sont apparus comme la cause de la crise, alors qu'en réalité ils en découlaient et l'approfondissaient. Le niveau de vie des Hongrois se situe aux alentours de 80-90 % de la moyenne européenne dans les années 1970. En 1971, le dollar, monnaie des États-Unis, pays économiquement dominant, est dévalué une première fois par rapport à l'or et aux autres monnaies. Les causes de la crise Les mutations structurelles On remarque un essoufflement du fordisme et une usure du modèle de croissance fondé sur la demande. Or, l'histoire économique enseigne que, à mesure que les technologies se développent, les besoins d'investissement des entreprises croissent et qu'elles doivent donc accroître leur taille. La cause profonde, traduite par un faisceau d'indices cohérents, tels l'inflation et le chômage, est à chercher dans les limites de productivité partout atteintes, au tournant des années 1970, dans les pays industrialisés. Schématiquement, la crise se déroule en quatre périodes. En moins d'un siècle, la révolution industrielle du xviiie siècle a réussi à transformer de petites sociétés agricoles en nations industrialisées aptes à développer des empires coloniaux. Certes, les responsables de l’économie et de la politique n’ont pas prévu la crise de 1973 ; certains ont même pensé dans un premier temps qu’elle aurait des effets mineurs et que La dévaluation du dollar et ses fluctuations sur le marché des changes étaient donc la conséquence de la crise aux États-Unis. Mais ce résultat ne doit pas être un postulat et doit en tout cas se nourrir de la prise en compte des spécificités historiques. Entre 1975 et 1985, l'inflation dépasse les 10 % (on parle de stagflation ). Toutefois, la baisse du chômage s'accompagne (à partir de 1986) d'une faible reprise de l'inflation. 17 décembre 2018 à 9 h 34 min 219. Mais c’est le … Nouveaux modes d'épargne monétaire, nouveaux produits financiers, transformation du rôle de l'État et du rapport à l'économie internationale sont autant de mutations provoquées par la crise. La crise économique Résumé Dès la fin des années 1960 apparaît des signes d’essoufflement dans les économiques capitalistes. Depuis le I° choc pétrolier de 1973 et la récession de 1974, le monde est plongé dans une crise économique: il … Comme toute crise économique, celle-ci a ses spécificités, liées au moment de l'histoire où elle apparaît. Les espaces nationaux devenant insuffisants pour assurer la rentabilité des investissements requis, la multinationalisation des entreprises devient la règle. Si l'on considère le niveau de l'activité économique en Asie et aux États-Unis, la réponse sera affirmative, mais elle ne peut l'être dans le cas européen, où les taux de chômage demeurent élevés. En 1974-1975, le monde industrialisé assiste à la dégradation des principaux indicateurs économiques : inflation, chute des taux de croissance, chômage. Introduction : Les disfonctionnements de la fin de la période des trente glorieuses vont dégénérer en une situation de crise économique dont on va rapidement faire des parallèles avec la crise des années 1930. Aucune crise ne ressemble à celle qui l'a précédée parce que chaque système économique se caractérise par des structures plus complexes que celles du système antérieur. … Les recettes fiscales diminuent alors que les déficits accumulés depuis le milieu des années 70 ne cessent de se creuser. ... L’ère de la croissance se termine alors et les crises apparaissent. De nouvelles formes de consommation apparaissent avec l'explosion de nouveaux produits. Un important volant de chômage, enfin, fait son apparition entre 1968 et 1972 dans les pays industrialisés, habitués, pendant la période antérieure, à une situation proche du plein emploi. À partir du milieu des années 1990, époque à laquelle on assiste, simultanément, à une reprise américaine, à une léthargie européenne et à une forte croissance asiatique, on peut de nouveau se demander si la crise est terminée. Abdelhak Lamiri . Louis Gill, en s’inscrivant dans le courant du marxisme classique, écrit à propos de la crise des années 1960-1980: « Quelle que soit la manière dont elle est déclenchée, la crise se manifeste sous la forme d’une surproduction de marchandises. Les krachs boursiers ou financiers (1987, 1997-1998) n'ont eu aucune des conséquences tragiques du krach de 1929. Ils traduisent l'approfondissement de la crise et le bouleversement général des structures économiques du monde industrialisé, déjà fragilisées au cours de la décennie précédente. Cependant, à la fin des années 1970, alors que la crise économique pousse les pays occidentaux à réduire leurs importations, notamment de produits de base tels que le cacao qu’ils achetaient aux pays du Sud, on assiste à un retour en force du libéralisme, en particulier aux Etats-Unis. ; Les 18 et 19 juin 1972, l'ouragan Agnès toucha la Floride dans le Sud-Est des États-Unis. La crise des années 1970 ne répond que très partiellement à cette perception. Même près de 90 ans plus tard, cette crise reste toujours présente à l'esprit des investisseurs. En 1981, le cours du pétrole chute fortement entrainant une baisse sensible des recettes issues des exportations du Mexique. * Les difficultés économiques et la crise des années 1970. Les taux de croissance de la productivité, très bas dans les année… Ils ont peur des Rouges (Red Square), les bolchevicks (communistes qui ont destitués le tsar de Russie Nicolas II). Les vingt ans d’autarcie, de 1939 à 1959, ont empêché le développement du pays, tout comme le fort protectionnisme établi. Toutes les structures du corps économique seront progressivement bouleversées en attendant que, de la crise, sorte un nouveau monde économique. Certains produits industriels anciens (sidérurgiques ou métallurgiques, par exemple) entament leur déclin, tandis que d'autres (comme les produits de l'industrie électronique) sont en plein essor. Au cours de la première, qui dure jusqu'en 1981, les créances sur l'économie se dévalorisent parce que la crise se développe. Des mesures sont prises : refus de délivrer de nouveaux permis de travail ; interdiction de changer de secteur pour les travailleurs étrangers ; restriction de […] De 1929 à 1933, l… par Pauline Prodhome, Publié dans Les États-Unis et le Japon sont sortis de cette récession relativement tôt, mais un chômage élevé continuera d'affecter de nombreux pays de l'OCDE jusqu'en 1985. Ainsi, les libéraux néoclassiques ont attribué la crise à la rigidité de variables telles que les salaires, tandis que les représentants du courant marxiste orthodoxe y voyaient une crise structurelle liée à la baisse tendancielle des taux de profit. L'économie du pays, qui dépend largement de ces exportations de pétrole, se contracte. La croissance économique n'est plus régulière : on parle de croissance molle. La crise pétrolière du milieu des années 1970 renvoie la Suisse à un souvenir douloureux: celui d’une flambée du chômage qui toucha près de 21 000 personnes. Les mesures keynésiennes de soutien aux économies prises dans les années 1970-1980 ont permis d'éviter que la crise ne soit trop brutale : les taux de croissance ont été faibles ou nuls, mais ne se sont pas effondrés, contrairement à ce qui s'était produit dans les années 1930. Confronté aux hausses du chômage et de l’inflation liées à la crise économique mondiale des chocs pétroliers, l’État peut-il continuer à financer une protection sociale, certes généreuse, mais dispendieuse ? Tous les signes qui s'étaient manifestés dès le tournant des années 1970 s'amplifient au cours des années 1980 : baisse du taux moyen de profit des entreprises, révolution technologique, concentration et multinationalisation du capital, nouveaux produits, chômage. À l'époque, peu d'économistes comprennent que ces indices annoncent l'entrée des pays industrialisés dans une crise économique qui durera plus de vingt ans. Cette évolution aboutit finalement dans les années 1980 à une libéralisation du marché financier. Ils ont plutôt tout les deux la même origines, c'est à dire essentiellement une origine politique, géopolitique. Les structures de production sont bouleversées par la révolution technologique, les structures de répartition le sont par les nouveaux acteurs dans l'entreprise (hauts salaires dans les multinationales, rémunérations à deux vitesses). Pour calculer les effets d’une crise économique et pour "relancer" un pays, les politiques se basent presque exclusivement sur le PIB. Toutefois, la plupart s’entendent pour dire que la crise résulte d’un recul généralisé des cours mondiaux des produits de base et d’une baisse soudaine de la demande économique et du crédit, ce qui entraîne un déclin rapide du commerce mondial et une augmentation du taux de chômage. Module 08- La Crise économique (1929-1933) La crise économique de 1929 et la Grande dépression des années trente représentent certainement, encore de nos jours, la période la plus sombre qu’aient connu les économies capitalistes. La crise économique des années 1970 [Analyse, Histoire, XX°] Publié le 25 juillet 2006 par Pauline Prodhome. Le taux moyen de hausse des prix dans les pays industrialisés, qui n'avait pas dépassé 3 % dans la période de croissance des années 1945-1970, franchit ce seuil vers 1965 pour atteindre 5 % en 1970. Le modèle européen est celui d'une croissance plus faible, d'un fort chômage et de prélèvements publics élevés, nécessaires au financement des indemnités sociales. Les années 1970 sonnent le glas de la période de croissance des « Trente Glorieuses », avec la décision des États-Unis de suspendre la convertibilité du dollar (1971), le premier choc pétrolier consécutif à la guerre du Kippour (1973) et le second choc pétrolier consécutif à la révolution iranienne (1979).